Les dirigeants du G8 unis contre les paradis fiscaux mais divisés sur la Syrie
Le sommet du groupe des huit pays les plus industrialisés du monde s'est achevé à Lough Erne, en Irlande du Nord. Divisés sur la Syrie, les dirigeants du G8 ont réussi à se montrer unis contre les paradis fiscaux.
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Pour éviter une confrontation ouverte avec le président russe Vladimir Poutine, allié du régime syrien, aucun appel au départ de Bachar el-Assad n’a été inclus dans le document. Le communiqué final du sommet se borne à appeler à la fin des violences en Syrie et à la tenue d’une conférence de paix à Genève « dès que possible ».
En revanche, le communiqué annonce une aide humanitaire de plus d’un milliard d’euros à la population syrienne, et un appel à démanteler toutes les organisations affiliées à al-Qaïda. L’appel s’adresse aussi bien aux autorités qu’à l’opposition syrienne.
Par ailleurs, les membres du G8 ont affirmé leur refus de payer des rançons en cas d’enlèvements de leurs ressortissants par des terroristes.
Sur le plan économique, ils ont pris des engagements d’ordre très général, comme celui d’ « encourager la reprise mondiale » en soutenant la demande et toutes les sources de croissance.
Dans une déclaration distincte, le G8 a fait un pas important en s’engageant à mettre en place l’échange automatique d’informations « pour combattre le fléau de l’évasion fiscale ».
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