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Turquie / Syrie / Terrorisme

La Turquie renvoie dès lundi les détenus étrangers de l'EI vers leurs pays

Ankara indique qu'elle renverra à partir du lundi 11 novembre les membres étrangers du groupe Etat islamique (EI) détenus dans les prisons turques, a affirmé, ce vendredi 8 novembre, Süleyman Soylu, le ministre turc de l'Intérieur.

Un membre du groupe État islamique brandit un drapeau du groupe en Syrie (image d'illustration).
Un membre du groupe État islamique brandit un drapeau du groupe en Syrie (image d'illustration). REUTERS/Stringer
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« Nous vous disons que nous allons vous les renvoyer. Nous commencerons à partir de lundi », a déclaré Süleyman Soylu, cité par l'agence de presse étatique Anadolu. Le ministre turc n'a cependant pas précisé quels étaient les pays concernés par cette mesure. Selon le président Recep Tayyip Erdogan, plus de 1 150 membres du groupe État islamique (EI) sont actuellement incarcérés dans les prisons turques.

La Turquie appelle régulièrement les pays européens à reprendre leurs ressortissants qui ont intégré les rangs de l'EI en Syrie, mais ceux-ci sont peu enclins à les récupérer, notamment pour des raisons sécuritaires et d'impopularité d'une telle mesure. Le 4 novembre, M. Soylu avait déclaré que la Turquie renverrait les combattants étrangers de l'EI dans leurs pays même si ces derniers leur retiraient leur nationalité.

Comment les Turcs vont-ils s'y prendre ?

Mais dificile de savoir comment les Turcs pourraient s'y prendre pour renvoyer une personne dans un pays dont elle ne serait plus techniquement une ressortissante. Longtemps soupçonnée d'avoir laissé les jihadistes traverser sa frontière pour rejoindre la Syrie après le début du conflit qui déchire ce pays depuis 2011, la Turquie, frappée par plusieurs attentats commis par l'EI, a rejoint en 2015 la coalition antijihadiste.

Mais Ankara a été accusé ces dernières semaines d'affaiblir la lutte contre les éléments dispersés de l'EI en lançant, le 9 octobre, une offensive contre la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), fer de lance du combat contre l'organisation jihadiste.

(avec AFP)

À LIRE: Ankara veut expulser les jihadistes étrangers, même déchus de leur nationalité

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