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France / Fiscalité

Les démêlés de Charles Aznavour avec le fisc français

Le légendaire chanteur français d'origine arménienne, Charles Aznavour, s'est éteint à l'âge de 94 ans. Il a toujours entretenu une relation tumultueuse avec le fisc français.

Le chanteur Charles Aznavour pose avec son Etoile, le 24 août 2017 à Los Angeles.
Le chanteur Charles Aznavour pose avec son Etoile, le 24 août 2017 à Los Angeles. REUTERS/Mario Anzuoni
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La fortune de Charles Aznavour, estimée à plus de 100 millions d'euros, faisait de lui l'un des artistes français les plus riches et donc l'un des plus imposés par l'administration fiscale.

Alors, pour préserver sa fortune, le chanteur de La bohème a, à plusieurs reprises, tenté de soustraire une partie de ses revenus à l'impôt. Déjà en 1972 et en 1973, il refuse de payer ses impôts en France, se considérant comme résident suisse après l'achat d'un chalet à Crans-Montana.

Le fisc qui conteste ce lieu de résidence principale porte plainte et Charles Aznavour sera condamné en appel à l'équivalent de 6 millions d'euros d'amende et à un an de prison avec sursis.

Plus récemment, en 2007, Charles Aznavour crée une structure financière au Luxembourg et y rapatrie les dividendes de plusieurs de ses sociétés françaises qui gèrent ses droits d'auteur. Mediapart et le journal Le Soir révèlent que les sommes en jeu atteindraient 1,7 million d’euros. De l'optimisation fiscale qui n'a cependant rien d'illégal.

A lire aussi : Charles Aznavour, mort d'un monstre sacré de la chanson française

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