Al Gore, l’écologie dans la peau
C’est un film très attendu qui sort ce mercredi 27 septembre dans les salles en France, la suite d’Une vérité qui dérange. Il y a dix ans, dans ce documentaire-choc, Al Gore mettait en garde contre les effets du réchauffement climatique. Dans Une suite qui dérange, l’ancien vice-président des États-Unis, prix Nobel de la Paix, revient à la charge. Il tente, dans ce documentaire réalisé par Bonni Cohen et Jon Shenk de persuader ses concitoyens de réagir à la crise climatique.
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La Floride ? Dans 30 ans, elle sera sous l’eau. La calotte glaciaire ressemble à un gruyère et en Chine, l’espérance de vie a baissé de cinq ans à cause de la pollution de l’air. Regardez aussi ces ours affamés qui dérivent sur les icebergs et ces poissons-chats qui se faufilent sur les trottoirs inondés de Miami. Tous ces chiffres, ces images-chocs, ces graphiques, on les découvre effaré dans Une suite qui dérange. Le propos est de frapper les esprits, mais aussi d’expliquer et de trouver des solutions.
Al Gore sur la banquise
La star du film, bien sûr, c’est Al Gore, en doudoune sur la banquise, en botte et ciré dans la tempête. Al Gore déployant tous ses efforts pendant la conférence sur le climat pour arracher in extremis un accord avec le Premier ministre indien.
Si un film peut alerter, c’est bien celui-là
Le film a été tourné en 2016, et l’arrivée de Donald Trump à la présidence a mis à bas des années d’efforts. Il n’empêche, si un film clair, pédagogique, informé peut alerter l’opinion publique et aider à comprendre l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique, c’est bien celui-là.
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