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Philippines

Présidentielle aux Philippines: des candidats au profil problématique

Les trois mois à venir seront bien remplis, puisqu’au mois de mai, les Philippins vont élire leur président, leurs vice-présidents, les gouvernements locaux, mais aussi renouveler le Sénat et le Parlement ! Autant de scrutins auxquels se présentent plusieurs personnalités pour le moins colorées.

La sénatrice Grace Poe (ici avec sa mère, à Manille, le 19 janvier 2016)  est candidate à l'élection présidentielle aux Philippines, mais sa candidature est soumise à l'arbitrage de la Cour suprême.
La sénatrice Grace Poe (ici avec sa mère, à Manille, le 19 janvier 2016) est candidate à l'élection présidentielle aux Philippines, mais sa candidature est soumise à l'arbitrage de la Cour suprême. REUTERS/Erik De Castro
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Deux candidats se disputent la tête de la course pour la présidentielle : Jejomar Binay et Grace Poe.

Jejomar Binay, 73 ans, est vice-président mais aussi chef de l’opposition. C’est l'un des hommes politiques les plus puissants du pays, mais une commission sénatoriale a récemment recommandé son inculpation pour corruption. Grace Poe, 47 ans, est également très bien placée. Mais cette novice en politique, élue sénatrice, il y a deux ans pourrait être éliminée de la course par la Cour suprême, qui remet en question sa nationalité philippine. De parents inconnus, elle avait été adoptée par la vedette de cinéma Fernando Po.

Pour cette présidentielle, l’outsider se nomme Rodrigo Duterte, 70 ans. Le très populaire maire de Davao, dans le sud du pays, est accusé entre autres par Human Rights Watch d’avoir créé des « escadrons de la mort » pour assassiner les criminels – 1 000 personnes auraient ainsi perdu la vie. Duterte nie farouchement mais se vantait encore il y a quelques semaines de tuer les trafiquants de drogue.

A noter pour le scrutin de la vice-présidence, la présence en deuxième position du sénateur Ferdinand Marcos Junior, le fils du dictateur Ferdinand Marcos qui avait entre autres fait assassiner le père de l’actuel président Benigno Aquino. Ferdinand Marcos Junior compte sur les électeurs nés après 1986, date de la fin de la dictature, pour cimenter le retour de sa famille en politique.

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