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Vive réaction de la Chine après des accusations de dopage contre ses stars de la nage

Pékin a qualifié ce lundi 22 avril d'informations « fallacieuses » les nouvelles faisant état de 23 nageurs chinois testés positifs au dopage avant les JO de Tokyo en 2021, dont treize ont participé à la compétition il y a trois ans, selon des révélations de presse ce week-end qui ont choqué la planète sport.

La Chinoise Zhang Yufei, après sa victoire en finale du 50 m nage libre féminin lors des Jeux asiatiques de Hangzhou, le 28 septembre 2023.
La Chinoise Zhang Yufei, après sa victoire en finale du 50 m nage libre féminin lors des Jeux asiatiques de Hangzhou, le 28 septembre 2023. AFP - MANAN VATSYAYANA
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Avec notre correspondant à Pékin, Stéphane Lagarde

Si la Chine ne digère pas le scoop de l'ARD et du New York Times, c'est que les nageurs incriminés sont ici salués comme de véritables héros. Plusieurs d'entre eux ont remporté des médailles à Tokyo, dont l'or pour Zhang Yufei en 200 m papillon et 4x200 m nage libre, pour Wang Shun sur le 200 m 4 nages, et Yang Junxuan en 4x200 m nage libre. Et certains sont encore en lice pour les épreuves de natation cet été à Paris.

Selon l'enquête de la radio allemande et du quotidien américain, les nageurs chinois auraient pris de la trimétazidine (TMZ), substance interdite qui améliore les performances. Un rapport rédigé par l'Agence chinoise antidopage avait alors conclu à une contamination alimentaire, ce qu'avait accepté l'Agence mondiale antidopage, a rappelé ce lundi le porte-parole de la diplomatie chinoise à Pékin, Wang Wenbin.

« Les informations concernées sont fausses et ne sont pas factuelles, assure-t-il. Après une enquête approfondie et détaillée sur cet incident par le centre antidopage chinois en 2021, il a été déterminé que les athlètes concernés avaient ingéré des médicaments contaminés à leur insu. Les nageurs chinois impliqués n'étaient ni fautifs, ni coupables de négligence, et leur comportement ne constituait pas une violation des règles antidopage. »

Les autorités chinoises affirment également avoir toujours défendu « une concurrence loyale lors des événements sportifs », et d'avoir « contribué activement à la lutte mondiale contre le dopage ». Elles oublient de rappeler, en revanche, que le nageur star Sun Yang a également été testé positif à la TMZ et suspendu trois mois en 2014. À trois mois des Jeux de Paris, cette affaire a réveillé un conflit entre l'AMA et l'Agence antidopage américaine, qui l'accuse de connivence avec Pékin.

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