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France

France: une journée de mobilisation contre les réformes du gouvernement

Deux syndicats français, dont la puissante CGT, tentaient ce jeudi 19 avril de dresser un front commun contre les multiples réformes du président Emmanuel Macron, à l'occasion d'une journée de mobilisation dans toute la France.

Des manifestants défilent à Marseille ce jeudi 19 avril, à l'appel des syndicats CGT et Solidaires.
Des manifestants défilent à Marseille ce jeudi 19 avril, à l'appel des syndicats CGT et Solidaires. REUTERS/Jean-Paul Pelissier
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« Convergence des luttes » : c'est le slogan que cheminots, fonctionnaires ou encore salariés de l'énergie ont scandé un peu partout en France ce jeudi. Quelque 133 mobilisations étaient prévues sur tout le territoire.

Des manifestations à l'appel des syndicats CGT et Solidaires, avec pour principale cible la politique du gouvernement. Des étudiants se sont joints aux manifestants, notamment à Rennes.

REPORTAGE

C'est une confirmation de la popularité du mouvement. Là on se retrouve avec des gens de tous corps de métier, toutes les classes sociales. On ne fait pas grève par plaisir mais on a pas d'autre solution face à un gouvernement qui refuse de négocier.

01:15

Dans le cortège des manifestants à Paris

David Baché

A Paris, le cortège s'est élancé en début d'après-midi du quartier Montparnasse vers la place d'Italie. Notre journaliste présent sur place, Stéphane Lagarde, indique que la fonction publique était présente autour des cheminots, mais aussi quelques représentants du privé. Une banderole des Aéroports de Paris était visible dans le cortège, ainsi que des étudiants venus soutenir la « convergence des luttes », comme l’appelait la CGT.

« Aujourd’hui, c’est le symbole qu’il y a deux mondes qui s’opposent, estime Octave, étudiant. (...) Une vision qui, à chaque fois qu’on propose quelque chose de nouveau on nous répond : non, ce n’est pas possible, on n’a pas l’argent. Mais l’argent on l’a. On sait où il est. C’est juste qu’on ne le prend pas. (...) On veut qu’on le prenne et qu’on le mette dans les hôpitaux, dans les universités… »

Le gouvernement veut isoler les cheminots, mais le mécontentement il est bien plus large qu'aux seuls cheminots.

00:52

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

David Baché

Entre 5 000 et 10 000 manifestants à Marseille

De leur côté, les Marseillais ont déjà défilé ce jeudi matin. La manifestation s’est achevée à la mi-journée vers la place Castellane en plein centre-ville, sans le moindre incident à noter dans le cortège. Les premières estimations font état d’à peu près 10 000 manifestants, selon un comptage de la police, 6 500 d’après les organisateurs et 5 700 selon un comptage du cabinet Occurrence réalisé pour un collectif de médias.

Dans la foule des anonymes venus défiler dans la cité phocéenne, le service public était représenté dans sa diversité avec des infirmiers, des postiers, des enseignants ou encore des chauffeurs de bus, pointe notre correspondant à Marseille, Stéphane Burgat.

Mais le secteur privé était également présent, avec des salariés d’hypermarchés ou encore de l’agroalimentaire, dans une ambiance résolument hostile à la politique d'Emmanuel Macron, que ce soit dans les bannières ou encore dans les chants et les slogans.

Présents également dans la foule, des responsables syndicaux et des personnalités politiques, comme le député de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon. Il a salué en début de ce cortège cette « convergence des luttes », comme il l’appelle, et a demandé au président français « d’arrêter de faire le mariole ».

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