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Santé: deux études confirment l'efficacité du Beyfortus contre la bronchiolite

Le Beyfortus de Sanofi fait partie de traitements récents qui portent pour la première fois la promesse d'immuniser de nombreuses personnes contre le virus respiratoire syncytial (VRS), celui qui est responsable - dans la majorité des cas - des troubles respiratoires de la bronchiolite. Deux études publiées ce vendredi 26 avril par Santé publique France de concert avec l'Institut Pasteur confirment son efficacité : ce traitement a permis d'éviter plusieurs milliers d'hospitalisations. 

Le Beyfortus de Sanofi, proche d'un vaccin, évite nombre d'hospitalisations dans les cas de bronchiolites (Image d'illustration).
Le Beyfortus de Sanofi, proche d'un vaccin, évite nombre d'hospitalisations dans les cas de bronchiolites (Image d'illustration). Getty Images - skaman306
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À la différence d'un vaccin, le Beyfortus ne pousse pas l'organisme à développer ses propres anti-corps anti-VRS, ce sont ces anti-corps qui sont injectés directement au patient. 

Il a été testé massivement cet hiver dans plusieurs pays dont la France. La France fait partie des pays qui ont engagé une vaste campagne d'immunisation des bébés à l'automne dernier, avec plus de 200 000 doses administrées. La demande des parents d'ailleurs était telle, que la délivrance en pharmacie a dû être arrêtée au bout de quelques jours pour privilégier les maternités. 

Confirmation

Alors que des analyses luxembourgeoise, espagnole, ou américaine récentes avaient déjà pointé une nette réduction du risque d'hospitalisation des bébés grâce au Beyfortus, deux études françaises le confirment. 

La première, une modélisation, permet d'estimer que 5 800 hospitalisations pour bronchiolite, après passage aux urgences, ont été évités entre la mi-septembre 2023 et fin janvier 2024 : soit une réduction de 23% chez les jeunes enfants et même de 35% chez les nourrissons de 0 à 2 mois. 

« En vie réelle »

La seconde étude, réalisée « en vie réelle » bien que sur un échantillon réduit de 300 bébés, conclut que le risque pour un nourrisson hospitalisé de devoir être admis en réanimation est réduit d'environ 80% pour les nourrissons ayant reçu le traitement.  Au-delà de l'enjeu pour les patients, ces résultats sont une bonne nouvelle pour les services de pédiatrie hospitaliers, toujours saturés en période hivernale.

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