Accéder au contenu principal

France: à Antibes, trois orques inquiètent les militants de la cause animale

À Antibes, au parc aquatique de Marineland, trois orques inquiètent les militants de la cause animale. Une loi prévoit la fin de leur captivité en 2026, mais le parc a prévu d'envoyer les orques dans un autre parc, au Japon. L'association One Voice s'est mobilisée ce dimanche 25 février contre ce prolongement de leur captivité.

Un orque du parc Marineland d'Antibes, sur la Côte d'Azur, dans le sud-est de la France, en 2016.
Un orque du parc Marineland d'Antibes, sur la Côte d'Azur, dans le sud-est de la France, en 2016. AFP - VALERY HACHE
Publicité

Avec notre envoyée spéciale à Antibes, Siam Spencer

Impossible de louper la manifestation en passant devant Marineland. Les voitures sont encouragées à klaxonner pour montrer leur adhésion.

Sur les pancartes de la cinquantaine de militants One Voice, le message est simple : « Un sanctuaire, pas le Japon. »

Certains ici se mobilisent depuis des années pour la fin de la captivité de cette famille d'orques : Inouk, Wiki, et Keijo. Une loi prévoit la fin de leur captivité pour 2026.

Mais, problème : Marineland compte les envoyer dans un autre parc aquatique au Japon, explique Corinne, coordinatrice chez One Voice :

Le stress du voyage, l'état de santé très préoccupant d'Inouk, le rythme des spectacles au Japon, qui est beaucoup plus soutenu qu'ici.

L'association milite pour une retraite en semi-liberté au Canada, « qui leur permettrait de sentir les courants, de pouvoir avoir des interactions avec des poissons vivants, de se nourrir d'une alimentation vivante ».

Les parkings du parc sont assez vides. Valérie, sa fille Emma et toute leur famille en sortent. « On a vu des otaries, des dauphins, des requins, beaucoup de poissons », dit cette maman.

Manquait-il quelque chose ? « Oui, il n'y a plus les orques. Ça manque, forcément. »

On est venus pour les enfants, mais je trouve ça horrible de voir les conditions dans lesquelles sont tous les animaux.

Une expertise indépendante est en cours, pour évaluer si oui ou non, les orques de Marineland pourront être déplacés au Japon.

RéécouterL'orque, la prédation au féminin

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.