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Présidentielle française 2022: une réunion informelle entre Taubira et Jadot

La campagne en France et à gauche, un rassemblement qui semble chaque jour un peu plus compliqué. Dimanche soir, une réunion informelle entre les équipes de Christiane Taubira et celles de Yannick Jadot, au coude-à-coude dans les sondages, a eu lieu. Une réunion qui n'est pas assumée par tout le monde.

Christiane Taubira capitalise sur cette réunion informelle avec Yannick Jadot pour se poser en rassembleuse de la gauche et l'ancienne Garde des sceaux a même lancé un appel aux Insoumis.
Christiane Taubira capitalise sur cette réunion informelle avec Yannick Jadot pour se poser en rassembleuse de la gauche et l'ancienne Garde des sceaux a même lancé un appel aux Insoumis. AFP - STEPHANE DE SAKUTIN
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Cette réunion était « d'une incroyable banalité », minimise-t-on dans l'entourage du candidat écologiste. Yannick Jadot enfonce le clou ce mardi 8 février en déplacement à Rennes : « L'équipe de Christiane Taubira voulait nous rencontrer et nous sommes courtois, donc nous les avons écoutés. Mais nous, on est sûrs de notre campagne, nous n'avons pas de fébrilité. »

Christiane Taubira, elle, au contraire, capitalise sur cette réunion pour se poser en rassembleuse de la gauche : « Il se trouve que oui, ma présence rend possible le fait de se parler. Donc je continuerai à créer les conditions pour que nous puissions nous parler et que nous fassions des efforts de part et d'autre. » L'ancienne garde des Sceaux lance même un appel aux insoumis : « Si Jean-Luc Mélenchon veut nous rejoindre, il sera reçu avec cordialité et avec amitié, même. »

Un rassemblement inenvisageable pour Alexis Corbière

Une union dont le député insoumis Alexis Corbière, qui sait son parti en tête de la gauche dans les sondages, ne veut pas entendre parler : « Je pense que Christiane Taubira a bien compris qu'il serait presque risible qu'elle dise à tout le monde “retirez-vous derrière moi”. Ce serait perdant. Elle n'a aucun argument pour faire ça, donc je lui souhaite pourquoi pas de venir nous aider. On peut y arriver, on l'a fait en 2017 et cette fois encore, c'est possible. »

Agacement encore plus palpable du côté du PS, qui voit dans ces manœuvres de rassemblement un moyen de mettre Anne Hidalgo en minorité. Or la candidate socialiste a annoncé avoir obtenu suffisamment de parrainages pour se présenter à la présidentielle d'avril, rejoignant Emmanuel Macron qui avait déjà franchi le cap des 500 signatures requises, selon la liste publiée mardi par le Conseil constitutionnel.

À relire : Présidentielle française : à gauche, la guerre des ralliements

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