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France / Santé et médecine

France: des caméras intelligentes pour sécuriser les Hôpitaux de Paris

Davantage de caméras de surveillance, non pas à l’aéroport, ni dans les rues, mais à l’hôpital. Dans une interview à nos confrères du journal Le Parisien de mardi, Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, a annoncé le renforcement de la vidéosurveillance, pour sécuriser les hôpitaux de la région parisienne et lutter contre la violence et les incivilités.

Les ministères de la Santé et de l'Intérieur ont élaboré un plan de sécurité de 30 millions d'euros sur 3 ans pour 39 établissements des Hôpitaux de Paris.
Les ministères de la Santé et de l'Intérieur ont élaboré un plan de sécurité de 30 millions d'euros sur 3 ans pour 39 établissements des Hôpitaux de Paris. REUTERS/Charles Platiau
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40% de caméras de surveillance supplémentaires, soit plus de 1 500 au total, seront installées d’ici 3 ans là où les équipes estiment en avoir besoin, précise Martin Hirsch, le patron de l’AP-HP, dont la structure regroupe 39 établissements situés en région parisienne.

Parmi les hôpitaux concernés figurent l’hôpital pour enfants malades Necker, l’immense site de La Pitié Salpêtrière, ou encore Beaujon à Clichy où un groupe de plusieurs dizaines de personnes a récemment fait intrusion, relate Martin Hirsch.

L’objectif affiché est de lutter contre la violence, verbale et physique, envers les soignants. Elle est parfois le fait de patients alcoolisés et de malades excédés par une attente trop longue aux urgences. Environ 3 000 événements indésirables ont été recensés à l’AP-HP l’an dernier.

Des caméras dites intelligentes, déjà utilisées dans les aéroports, seront expérimentées. Elles peuvent détecter toutes sortes d’incidents : bagarre, colis suspect, chute au sol, et envoyer une alerte aux agents de sécurité de l’hôpital.

Mais le patron de l’AP-HP le reconnaît, pour prévenir les violences, il faut aussi améliorer l’accueil du malade et de sa famille. Et pour cela, plaident certains soignants, il faut plus de moyens humains et de rappeler que les urgences sont saturées et les personnels débordés.

(Ré) écouter : L’Hôpital public en France à bout de souffle (Grand reportage)

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