«La démocratie n'est pas la rue»: Emmanuel Macron a voulu être «factuel»
La mobilisation sociale continue en France. Aujourd’hui a lieu la deuxième journée de manifestation contre la réforme du Code du travail. Emmanuel Macron est de retour dans l’Hexagone après avoir réaffirmé à New York sa détermination à ne pas céder à la rue.
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Avec notre envoyée spéciale à New York, Valérie Gas
C’est en répondant à une interview sur la chaine américaine CNN qu’Emmanuel Macron a semblé mettre de l’huile sur le feu. « Je crois dans la démocratie, mais la démocratie ce n'est pas la rue. Je respecte ceux qui manifestent mais je respecte aussi les électeurs français, et ils ont voté pour le changement. »
Des mots qui donnaient l’impression d’un certain mépris pour les manifestants et qui ont commencé à faire polémique. Mais avant de partir de New York, le président de la République s’est expliqué lors d’un échange avec la presse. En disant que « la démocratie ce n’est pas la rue », Emmanuel Macron estime avoir « simplement rappelé une évidence ». Il affirme n’avoir eu « que la volonté d’être factuel ». Une manière de nier toute provocation vis-à-vis des manifestants. Il poursuit d’ailleurs en ajoutant : « Je respecte ceux qui ont des désaccords ». Et il ajoute piqué au vif : « Si je n’aimais pas mon pays et mes concitoyens, je ne serais pas devant vous. »
Mais pas question pour autant de donner l’impression qu’un recul est possible. Emmanuel Macron est sans ambiguité quand il affirme que « l’action du gouvernement doit être menée de manière conforme à nos engagements et dans les délais ». Sur le fond, pas de changement donc.
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