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France

France: la centrale de Flamanville placée «sous surveillance renforcée» de l’ASN

La centrale nucléaire de Flamanville et ses deux réacteurs traditionnels ont été placés sous « surveillance renforcée » par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), estimant qu’EDF y rencontre des difficultés. La centrale dans le Nord-Ouest (Normandie) accumule les déboires, notamment avec la construction - juste à côté - de l’EPR, qui n’est toutefois pas mis en cause dans ce dossier.

Les réacteurs 1 et 2 de Flamanville, le 16 novembre 2016.
Les réacteurs 1 et 2 de Flamanville, le 16 novembre 2016. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
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Le gendarme français du nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé mercredi 11 septembre avoir placé la centrale nucléaire sous « surveillance renforcée » après une première mise en garde. Car en juillet, l’ASN avait déjà convoqué le directeur de la centrale, qui compte deux réacteurs de 1 300 MW, pour lui demander de renforcer la maîtrise des activités d'exploitation. Un plan d’action avait d’ailleurs été demandé.

Procédure rare

Cette surveillance est une procédure rare et ne concerne que les deux réacteurs en activité. Le chantier du réacteur EPR, compliqué et très en retard, n’est pas concerné, quoiqu'en cours sur le même site.

Une série de reproches avait été faite à EDF et au directeur de la centrale : déficience dans la maîtrise de certains gestes techniques d'exploitation, défauts de maintenance et de surveillance des prestataires, problème de qualité sur des documents, entre autres.

Tout cela se traduit « notamment par des contrôles supplémentaires et par une attention particulière » pour le plan d’action de la centrale, indique l’ASN dans une note. Ce plan d’action avait été « défini par EDF après la convocation du directeur de la centrale » en juillet, poursuit le gendarme de l’atome. L’ASN se concentrera sur l’exploitation en soi,  la maintenance du site, en passant par le contrôle de la sûreté exercé par EDF.

Un seul réacteur concerné

Même si deux réacteurs sont officiellement désignés, seul le premier est concrètement concerné par la surveillance : le réacteur numéro 2 étant à l’arrêt actuellement pour sa visite décennale. Celle-ci est obligatoire pour une éventuelle prolongation d’exploitation.

La mise sous surveillance renforcée devrait durer le temps nécessaire pour qu'EDF se mette en conformité avec les exigences de l'ASN. Sur les dix-neuf centrales d'EDF en France, une seule autre est concernée: celle de Belleville-sur-Loire (Cher). Et ce, depuis presque deux ans.

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