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Terorrisme

Terrorisme: «l’homme au chapeau» mis en examen en France

Le parquet fédéral de Belgique a annoncé que Mohamed Abrini, suspect-clé des attaques de Paris et Bruxelles, a été remis ce lundi 30 janvier aux autorités françaises pour une journée. « L’homme au chapeau » a été remis temporairement à la France, avant d'être inculpé.

Des officiers de police, le 3 décembre 2015, à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, devant les portraits de Salah Abdeslam (g) et Mohamed Abrini, recherchés dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre.
Des officiers de police, le 3 décembre 2015, à l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle, devant les portraits de Salah Abdeslam (g) et Mohamed Abrini, recherchés dans le cadre de l'enquête sur les attentats du 13 novembre. KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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« Dans le cadre de l'enquête à la suite des attentats à Paris le 13 novembre 2015, Mohamed Abrini a été remis aux autorités judiciaires françaises pour une période d'un jour », a indiqué le parquet dans un communiqué. Ce transfèrement temporaire entre dans le cadre d'un accord de coopération judiciaire entre la France et la Belgique.

Détenu en Belgique, il a été remis à la France afin de se voir signifier son inculpation. Ses avocats, Me Emmanuel Pierrat et Me Stanislas Eskenazi, ont annoncé dans un communiqué sa mise en examen, précisant que « le juge d'instruction ne lui a pas posé de questions ».  Les juges antiterroristes avaient délivré à son encontre un mandat d'arrêt le 24 novembre 2015, notamment pour assassinats en relation avec une entreprise terroriste en bande organisée.

Mandat d’arrêt

« L'homme au chapeau », comme Abrini a été surnommé après la diffusion d'images de vidéosurveillance enregistrées juste avant l'attentat à l'aéroport international de Bruxelles-Zaventem, est poursuivi pour son rôle présumé dans les attentats de Paris (130 morts) et ceux de Bruxelles du 22 mars 2016 (32 morts).

Arrêté le 9 avril dernier, l’homme de 31 ans est visé par un mandat d'arrêt en France, mais les autorités belges avaient précisé qu'elles ne le remettraient pas dans l'immédiat à leurs homologues français afin de faire progresser l'enquête en Belgique.

A (RE)LIRE : Attentats: Mohamed Abrini avoue être «l'homme au chapeau»
 

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