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Présidentielle en France: Christiane Taubira jette l'éponge

Christiane Taubira a annoncé mettre fin à sa campagne lors d'une conférence de presse, ce mercredi 2 mars à la mi-journée. L'ancienne ministre de la Justice a acté le fait qu'elle n'aurait pas le temps de réunir les parrainages nécessaires à sa candidature d'ici à la date butoir du 4 mars.  

La candidate Christiane Taubira, lors d'une conférence de presse pour présenter son programme à Paris, le mardi 8 février 2022.
La candidate Christiane Taubira, lors d'une conférence de presse pour présenter son programme à Paris, le mardi 8 février 2022. AP - Rafael Yaghobzadeh
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Après Arnaud Montebourg, c'est donc au tour de Christiane Taubira d'abandonner la course à la présidentielle à gauche. Elle n'avait recueilli, mardi, que 181 signatures d'élus sur les 500 exigées. 

« Je m’adresse à vous, aujourd’hui, pour mettre un terme à un inutile suspense. Il est évident que nous ne réussirons pas à réunir les 500 parrainages exigés pour concourir à l’élection présidentielle, s’est expliqué l’ancienne garde des Sceaux. À partir de maintenant, bien entendu, nous affirmons que nos combats se poursuivent. Pour ma part, dans les prochaines semaines, j’exprimerai publiquement mon vote du premier tour. Et nous espérons que les quelques jours qui viennent serviront à la gauche pour se ressaisir, ou alors, de prendre la responsabilité devant l’histoire, d’avoir à s’expliquer, d’avoir abandonné les personnes qui ont besoin de ces forces, de ces politiques publiques, de ces politiques de justice sociale et de solidarité. »

Le système des parrainages pointé du doigt

Selon elle, sa candidature « ancrée dans une initiative citoyenne et consolidée par un processus démocratique » se trouve « empêchée par un dispositif administratif » de parrainages d'élus qui « vit ses dernières heures ».

La Guyanaise de 70 ans a également fustigé, dans son discours, le « délitement de notre démocratie » et la « fracture » entre les institutions et les citoyens, critiquant les partis « qui n'en finissent pas d'agoniser », « boudés par leurs militants », « délaissés par leur électorat » et qui « n'ont plus que leur capacité de nuisance ».

L'ex-ministre de la Justice, qui avait annoncé tardivement sa candidature le 15 janvier et était arrivée en tête de l'initiative citoyenne de la primaire populaire quinze jours plus tard, était créditée de 2% d'intentions de vote dans les sondages.

À lire aussi Christiane Taubira en campagne et à la recherche de parrainages

(et avec AFP)

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