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France

[Vidéo] Débarquement: au camp de reconstitution Géronimo

Après le Débarquement, il y a 75 ans, les Alliés ont installé des camps militaires un peu partout en Normandie. Ils étaient souvent utilisés comme base arrière ou comme lieu de récupération et de ravitaillement pour continuer la libération du territoire. À l'entrée de la ville de Sainte-Mère-Église, des milliers de visiteurs de toutes les nationalités affluent pour visiter un camp presque à l'identique, le camp Géronimo.

Au camp Géronimo de Sainte-Mère-Eglise.
Au camp Géronimo de Sainte-Mère-Eglise. FEDERICO SCOPPA / AFP
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À l’entrée du camp, une barrière en bois et des soldats américains veillent au grain. Cette reconstitution d’un camp militaire accueille plus de 100 véhicules, allant de la moto au char, en passant par des camions : « On va d’ailleurs s’approcher du véhicule. C’est un gros camion. Sa particularité, c’est que la transmission se fait par chaîne. Comme un vélo. »

Éric Belloc est le conservateur de l’Airborne Museum de Sainte-Mère-Eglise. Il déambule dans les allées entre les tentes et les fusils disposés en rang d’oignon. Dans le camp, tout a été pensé comme à l’époque, même pour la douche : « Je vous fais avancer juste à côté. Vous voyez cette chose étrange qui a un tissu autour, c’est une douche de campagne. Elle est fonctionnelle, il y a un petit bidon sur le haut avec de l’eau dedans qui chauffe avec le soleil. Là, il y en a un qui va prendre sa douche. »

Les quelque 250 bénévoles réunis pour l’occasion dorment sur place, une opportunité unique de faire découvrir une facette de l’après-Débarquement au grand public : « On est surtout là pour expliquer aux gens comment ça marche. C’est de pouvoir transmettre un savoir, une mémoire au public. »

250 bénévoles font vivre le camp Geronimo à Sainte-Mere-Eglise.
250 bénévoles font vivre le camp Geronimo à Sainte-Mere-Eglise. ALAIN JOCARD / AFP

Parmi les figurantes, Justine, 19 ans, est habillée en infirmière. « J’ai visité un camp et je me suis dit "oh j’ai envie de faire ça". Surtout les tenues féminines, je trouve qu’il y en a rarement dans les camps donc ça change un peu. Là on est là pendant 10 jours, pendant 10 jours on dort dans la tente. » Durant cette période, les participants et visiteurs en oublieraient presque que l’on est en 2019.

→ Retrouvez le dossier RFI SAVOIRS consacré au Débarquement de Normandie et à la Libération

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