High-tech: la carte à puce, 50 ans d'une avancée majeure née en France
Il y a 50 ans, le 25 mars 1974, un inventeur français du nom de Roland Moreno déposait le premier brevet d’une « mémoire électronique » à usage bancaire. Ce dispositif, composé de microcircuits extra-plats intégrés dans un support plastique, garantissait des échanges sécurisés sur les terminaux des commerçants ou des retraits dans les distributeurs de billets. La carte à puce, qui offre depuis 50 ans bien d’autres usages que des services de paiement, est indéniablement l’un des plus grands succès de la high-tech mondiale et de l'économie numérique.
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Cartes bancaires, cartes de santé de l’assurance maladie, cartes SIM pour les téléphones mobiles, puces d’identification dans les passeports et les cartes d’identité, ou encore « laissez-passer » dans les transports en communs… La carte à puce, créée par Roland Moreno en 1974, a débouché sur une multitude d'objets high-tech dans le monde entier.
Son inventeur, décédé en 2012, était un surdoué autodidacte de l’électronique, plutôt connu à l’époque pour des inventions farfelues, comme un appareil à faire rebondir des allumettes. À la suite d’une conversation avec un banquier le mettant au défi de créer un dispositif électronique de paiement portable et miniaturisé, Roland Moreno lui propose une puce extra-plate intégrée dans le support plastique d’une carte bancaire.
Il faut attendre 1985 pour que la carte à puce décolle enfin en France puis, environ 10 ans plus tard, qu’elle soit adoptée par le monde entier. En l’espace de 50 ans, des centaines de milliards de cartes à puce ont été distribuées. Si elles intègrent aujourd’hui le sans contact, leur évolution vers une totale dématérialisation semble inéluctable, au profit des mobiles ou sous la forme de QR code et de logiciels cryptés sur internet.
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