Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

À la Une: élections locales aux USA, un revers pour Donald Trump

Le sénateur républicain Mitch McConnell accompagné du président Donald Trump lors d'un rassemblement à Lexington, dans le Kentucky, le 4 novembre 2019.
Le sénateur républicain Mitch McConnell accompagné du président Donald Trump lors d'un rassemblement à Lexington, dans le Kentucky, le 4 novembre 2019. REUTERS/Yuri Gripas
Publicité

Les quotidiens attribuent la victoire de ce « super Tuesday » en miniature aux démocrates. L’opposition qui l’a « célébrée hier soir », écrit la chaîne CNN sur son site internet. Pour l’instant, poursuit CNN, « on attend encore la réaction des républicains et du président Donald Trump pour avoir une explication sur cette probable défaite dans l’un des États les plus conservateurs du pays », à savoir le Kentucky.

L’autre enseignement de ce scrutin test c’est la mutation de la Virginie, où les démocrates ont pris le contrôle des deux chambres du Parlement, d’un « swing state » vers un « blue state », à savoir l'État qui vote majoritairement en faveur des démocrates. Si les républicains perdent effectivement le poste de gouverneur, cela affecterait tout le parti, et surtout son plus illustre représentant du Kentucky, à savoir le chef du Sénat Mitch McConnel qui compte briguer un nouveau mandat l’année prochaine.

Des enjeux locaux dans le Kentucky

C’est ce qu’écrit le site d’information The Hill. Des électeurs conservateurs dans les banlieues du Kentucky et de la Virginie ont commencé à tourner le dos à leur parti. Des sondages révèlent aussi que les partisans des républicains vivant dans des zones rurales ne se sont pas beaucoup mobilisés à cause de l’affaire de la destitution. En revanche, les électeurs démocrates, poursuit The Hill, étaient très motivés pour se rendre aux urnes.

À relire :
Élections aux États-Unis: lourd revers pour les républicains dans le Kentucky

Neuf mormons américains, dont six enfants, tués au Mexique

C’est un fait divers qui fait les gros titres de la presse nord-américaine. Les journaux mettent bien l’accent sur la nationalité des victimes, trois femmes et six enfants, des Américains qui vivent depuis longtemps au Mexique. Ce qui explique que ce drame a un tel retentissement aux États-Unis. Car comme l’écrit le Chicago Tribune, « les circonstances de ces assassinats sont choquantes », mais c’est ce qui arrive tous les jours au Mexique. Le journal ajoute que dans l’État de Sonora, où vivaient les victimes, les cartels de drogue sont très actifs, ce qui s’explique par la proximité de la frontière américaine.

Pour le Wall Street Journal en tout cas, ce massacre montre que la politique de pacification promise par le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a échoué. Il voulait lutter contre les cartels avec des « embrassades au lieu des fusillades », rappelle le Wall Street Journal.

Pas de soutien de la police locale

À présent, c’est Donald Trump qui propose une aide militaire pour combattre les trafiquants. Une offre rejetée par son homologue mexicain, titre Milenio. Dans le même journal, Julian LeBaron, un membre de la famille des victimes s’est dit prêt à accepter le soutien du FBI pour trouver les assassins. Dans une interview au journal El Universal, il déplore le manque de protection pourtant promise par les autorités mexicaines. Aucune aide non plus de la part de la police locale qui a beaucoup tardé à prendre en charge la famille des victimes et à se rendre sur le lieu du crime.

À relire :
Mexique: un nouveau massacre signe l'impuissance de l'État face à la violence

Enchères pétrolières au Brésil

C’est en une du journal O Globo. Ce mercredi le gouvernement a lancé des enchères pour quatre gisements de « pré-sal » (pré-salifière), des gisements situés sur la côte au sud de Rio de Janeiro en eaux très profondes, sous une épaisse couche de sel. Le potentiel est gigantesque, le gouvernement espère récolter plus de 26 milliards de dollars pour la vente des concessions. De l’argent destiné en partie à assainir les finances publiques – fédérales et locales, écrit O Globo. Ce qui réjouit le président Jair Bolsonaro qui voit déjà son pays intégrer l’OPEP et qui inquiète les organisations de défense de l’environnement. Car la production pétrolière « doublera dans la prochaine décennie ». Ce qui, selon les ONG, va à l’encontre des engagements pris par le Brésil lors de la signature des accords de Paris qui prévoient une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

À relire :
Le Brésil lance les plus grandes enchères pétrolières de l'histoire

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.