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RCA

RCA: tension toujours croissante autour de Bambari

La Ouaka, préfecture du centre-est de la Centrafrique, est toujours sous haute tension. Malgré le départ de son ennemi Ali Darass chef de l'UPC, le FPRC et ses alliés veulent toujours prendre la ville de Bambari. Une offensive à laquelle la Minusca a promis de s'opposer. Des affrontements ont déjà eu lieu sur le terrain. Et ces derniers jours le ton est encore monté par voie de communiqués interposés.

Une patrouille de la Minusca à Bambari, le 31 mars 2016 (image d'archives).
Une patrouille de la Minusca à Bambari, le 31 mars 2016 (image d'archives). UN Photo/Nektarios Markogiannis
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Dans son dernier communiqué, la Minusca cible sans ambiguïté le FPRC accusé d'avoir proféré des menaces contre son personnel et les acteurs humanitaires notamment. Quelques jours plus tôt, elle accusait le même FPRC de fournir des armes à des jeunes, à Ippy, à quelques dizaines de kilomètres au nord de Bambari. Le FPRC dément.

Mais casques bleus et rebelles se sont aussi affrontés sur le terrain. Début février des hélicoptères de la force onusienne ont ouvert le feu sur une colonne du FPRC qui descendait sur Ippy, tuant un des leaders, Joseph Zoundeko. Pour le FPRC c'est le signe que la Minusca joue le jeu de ses ennemis de l'UPC.

Entretemps la Minusca, qui souhaite éviter à tout prix des combats à Bambari, a obtenu le départ d'Ali Darass ainsi que celui du chef local des anti-balaka, Gaetan Boadé. Mais le FPRC et ses alliés n'ont pas renoncé à prendre la ville et ont poursuivi leur avancée. Le 26 février, une de ses colonnes a été arrêtée à quelques kilomètres de la ville par les casques bleus qui ont du même coup arrêté trois cadres du mouvement.

« Nos éléments sont à 10 km de Bambari », affirmait ce dimanche soir un des leaders rebelles, Azor Kalit. « Ali Darass n'était pas le seul à représenter un danger à Bambari. Ses hommes sont toujours là-bas. Dès que l'UPC sera vaincu la sécurité reviendra », ajoute Azor Kalit.

A Bambari, où l'on a vu arriver des centaines de nouveaux déplacés ces dernières semaines, les humanitaires décrivent un sentiment de peur persistant.
 

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