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Afghanistan/Pakistan

Les retours forcés de réfugiés afghans atteignent des records

Le printemps a sonné la fin de la trêve hivernale pour les réfugiés afghans au Pakistan. Les expulsions ont repris vers l'Afghanistan. Certaines organisations humanitaires disent s'attendre à une nouvelle vague de retours massifs. Entre 860000 et 1,5 million personnes sont attendues dans le courant de l'année 2017.

Une famille de réfugiés afghans attend d'être rapatriée vers l'Afghanistan dans un camp de Peshawar au Pakistan le 11 avril 2017.
Une famille de réfugiés afghans attend d'être rapatriée vers l'Afghanistan dans un camp de Peshawar au Pakistan le 11 avril 2017. ABDUL MAJEED / AFP
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Avec notre correspondante à Kaboul,  Sonia Ghezali

Chaque jour, depuis le début du mois d'avril, environ 1 000 Afghans sont expulsés du Pakistan et franchissent la frontière afghane. Ces exilés n'ont jamais été enregistrés dans les registres du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés.

Sans documents officiels, certains n'ayant aucune pièce d'identité, ils ne peuvent bien souvent prétendre à aucune aide. S'ils se tournent vers l'Organisation internationale pour les migrations à leur arrivée sur le sol afghan, l'installation sur une terre et la scolarisation des enfants est un parcours du combattant.

Le Conseil norvégien pour les réfugiés dénonce l'inefficacité de la communauté internationale dans le soutien à cette population et rappelle que sans le statut de réfugié, les Afghans qui se sont réfugiés au Pakistan au cours des quatre dernières décennies de conflit se retrouvent complètement démunis.

Si 2016 a été marqué un triste record avec plus de 600 000 personnes de retour forcé ou volontaire du Pakistan en Afghanistan, 2017 s'annonce également comme une année de retours massifs, dans un contexte sécuritaire qui ne cesse de se dégrader. Plus de 50% du territoire est sous le contrôle ou disputé par les talibans ou d'autres groupes armés et un quart seulement des réfugiés de retour en Afghanistan se trouverait dans des zones contrôlées par les forces gouvernementales.

C'est angoissant d'aller à Kunduz, un endroit où il y a beaucoup d'armes, des combats, où c'est la guerre.

01:27

REPORTAGE

Sonia Ghezali

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