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Revue de presse des Amériques

À la Une: en Bolivie, le déblocage de la raffinerie de Senkata fait des morts

Des femmes marchent à côté d'un graffiti portant l'inscription «Mesa-Camacho-Anez, assassins-racistes» à un poste de péage sur la route reliant El Alto et La Paz bloquées par des partisans de l'ex-président Evo Morales à El Alto, en Bolivie, le 19/11/19.
Des femmes marchent à côté d'un graffiti portant l'inscription «Mesa-Camacho-Anez, assassins-racistes» à un poste de péage sur la route reliant El Alto et La Paz bloquées par des partisans de l'ex-président Evo Morales à El Alto, en Bolivie, le 19/11/19. © AIZAR RALDES / AFP
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Toute la presse nationale titre ce mercredi sur le déblocage de l’usine de distribution de combustible Senkata à El Alto. El Correo confirme que trois personnes ont perdu la vie lors des affrontements entre l’armée et les partisans d’Evo Morales, mais d’autres journaux évoquent plus de victimes. Huit morts dans l'opération de déblocage de la raffinerie, selon un nouveau bilan communiqué mercredi après-midi par le parquet. Une situation qui aurait pu se terminer en catastrophe d’après le quotidien El Correo, car selon les autorités, les contestataires ont tenté d’attaquer l’usine de gaz qui fait partie de ce complexe. Les images publiées par Los Tiempos en disent long sur la violence des affrontements. Selon ce quotidien, en fin de journée, des vandales ont même mis le feu à la maison des parents de la maire d’El Alto, Soledad Chapeton, membre de la formation « Unité nationale », un parti de centre-gauche.

Cette situation de violence et de blocage des axes routiers qui perdure provoque des pénuries et une inflation démesurée de certains produits, expliqueCambio. Le prix des tomates a été multiplié par trois, celui des carottes par deux. La viande de bœuf par cinq. Une situation qui oblige les autorités à mettre en trouver des solutions d’urgence pour permettre le réapprovisionnement de La Paz et El Alto, selon le quotidien.

Au Nicaragua : des mères évacuées de la cathédrale de Managua

Depuis ce lundi un groupe de mères de prisonniers politiques occupaient la cathédrale de Managua pour exiger la libération des leurs. Elles avaient également entamé une grève de la faim. Mais des partisans du président Daniel Ortega ont décidé de l’encercler avec l’aide de la police détaille El Confidencial. Des partisans qui n’avaient pas hésité à entrer dans le temple et à frapper ses mères, ainsi que deux ecclésiastiques. Une situation qui a provoqué un tollé. Et selon ce quotidien, hier ces mères de famille sont parvenues à quitter la cathédrale avec l’aide la Croix-Rouge. Si la situation semble réglée à Managua, à Masaya où des mères se sont également réfugiées dans une église, le blocage persiste avec des partisans de Daniel Ortega également déployés tout autour du bâtiment qui ont même coupé l’électricité et détruit les canalisations. Au total, selon El Confidencial, ce sont seize temples qui sont actuellement occupés dans le pays.

Les discussions entre autorités et opposition bloquées au Chili

Alors que le pays semble désormais plus tranquille après plus d’un mois de crise sociale émaillée par des manifestations qui ont dégénéré et qui ont été durement réprimées, l’heure est aux discussions pour trouver des solutions. L’un des thèmes centraux de cette crise concernait notamment les retraites. Et sur ce point les divergences persistent, surtout dans les partis de gauche, détaille El Mercurio. Le problème c’est que le gouvernement doit finaliser son budget et donc il y a urgence. Selon le quotidien, les différents acteurs de ces discussions se sont fixé une date et une heure limite pour trouver un accord : ce mercredi avant 12h30, heure chilienne. Autant dire que la tâche s’annonce ardue. D’après La Tercera le gouvernement est prêt à accorder une hausse immédiate de 50% des retraites pour les personnes de plus de 80 ans, une augmentation qui serait graduelle pour les autres retraités, ce que rejette l’opposition.

Nouveau gouvernement attendu mercredi au Canada

Une annonce qui intervient un mois presque jour pour jour après le scrutin fédéral. Et selon Le Devoir ce gouvernement « fera prendre du galon aux Québécois ». Au lendemain du scrutin fédéral, le Premier ministre Justin Trudeau disait avoir entendu le message qui lui avait été envoyé par les électeurs canadiens, détaille le quotidien, d’où cette volonté affichée de placer des Québécois à des postes clefs. Un gouvernement qui sera de nouveau paritaire et qui comptera comme le précédent trente-quatre ministres. L’annonce de ce gouvernement se fera plus sobrement que lors de la précédente élection annonce La Presse. Une « approche plus sobre » qui « vise à refléter le contexte dans lequel se trouve le gouvernement réélu », un gouvernement qui « a perdu sa majorité et a traversé une campagne difficile qui a affaibli la position de Justin Trudeau » explique La Presse.

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