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La revue de presse des Amériques

A la Une: 3ème débat des candidats à l'investiture démocrate aux Etats-Unis

Le troisième débat électorale entre dix candidats du parti démocrate a eu lieu le 12 septembre 2019, à Houston, dans le Texas, aux Etats-Unis.
Le troisième débat électorale entre dix candidats du parti démocrate a eu lieu le 12 septembre 2019, à Houston, dans le Texas, aux Etats-Unis. REUTERS/Mike Blake
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« Le débat qui s'est tenu à Houston entre les dix candidats les mieux placés, a marqué le début d'une nouvelle phase dans cette course encombrée à l'investiture démocrate », constate le Los Angeles Times. « Joe Biden a qualifié Bernie Sanders de socialiste. Tous ont qualifié Donald Trump de dangereux suprématiste blanc. Elizabeth Warren s'est effacée. Beto O’Rourke a adoré presque tous ses rivaux. Et son compatriote texan Julián Castro est devenu le boxeur du top 10 démocrate », résume ironiquement le Dallas Morning News.

Certains journaux américains retiennent aujourd'hui les divisions qui règnent autour de la stratégie pour battre le président sortant en 2020.

« Faut-il que le parti démocrate poursuive une politique de changement radical ou doit-il prôner le retour progressif à la normalité post-présidence Trump ? », s'interroge le Washington Post. Le New York Times croit même avoir décerné de profonds désaccords sur l'avenir du parti. Un avenir que les Démocrates doivent définir aussi en fonction de l'héritage de Barack Obama. « L'ancien président est toujours très populaire. Mais certains de ses choix politiques, notamment sur l'épineux dossier de l'immigration, font aujourd'hui débat », souligne le quotidien.

Sur la question de savoir qui a remporté ce débat, l’éditorialiste de The Hill estime que « ce jeudi soir n'a rien changé. Joe Biden, Bernie Sanders et Elisabeth Warren ont largement consolidé leur position en tête du peloton. Aucun des candidats placés derrière eux n'a réussi à porter de coup fatal à même de menacer sérieusement leur classement dans la course ».

Colombie : photos de Juan Guaido en compagnie de narco-paramilitaires sèment le doute

Deux photos font couler beaucoup d'encre en Colombie : on y voit Juan Guaido, le président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, bras dessus bras dessous avec deux hommes sur un chemin de terre, avec au fond une nature luxuriante. Si ces images font tant de bruit, c'est en raison de l'identité des deux hommes qui figurent à côté de Juan Guaido. « La police colombienne confirme qu'il s'agit de deux membres notoires de Los Rastrojos, un groupe narco-paramilitaire parmi les plus violents du pays, qui opère dans la zone de la frontière colombiano-vénézuélienne », rapporteEl Tiempo. Los Rastrojos sont recherchés pour trafic de drogue, enlèvements, extorsions, assassinats et exploitation de mines illégales.

Que faisait Juan Guaido avec ces deux criminels notoires ? Certains journaux rapportent qu'il aurait fait appel aux deux hommes pour traverser la frontière le 23 février dernier, lorsqu'un grand concert se tenait du côté colombien pour réclamer l'entrée de l'aide humanitaire au Venezuela. Dans les colonnes d'El Espectador, Carlos Vecchio, l'ambassadeur de Juan Guaido aux États-Unis, rejette cette hypothèse et assure que le gouvernement par intérim avec à sa tête Juan Guaido « n'entretien de lien avec aucune guérilla ni avec aucun groupe paramilitaire ». Si l'on en croit ses proches, le président autoproclamé du Venezuela aurait posé pour ses photos sans connaître l'identité des deux hommes.

Ce matin, l’intéressé s’exprime enfin lui-même. Sur les ondes de la radio colombienne Blu, Juan Guaido explique que ce jour-là, des centaines de personnes se sont fait prendre en photo avec lui. « Il est impossible de savoir à chaque fois qui est cet individu. »

Haïti : la pénurie de carburant entre dans sa troisième semaine et touche l'ensemble du pays

Stations-services fermées, files d'attentes à perte de vue devant celles, rares, qui vendent essence ou gasoil mais au compte-gouttes. « Certaines stations-services ne vendent qu’un maximum de mille gourdes [environ 9,50 euros, NDLR] de produits pétroliers aux acheteuses et acheteurs », rapporte Alterpresse qui dénonce le manque de transparence de la part du gouvernement. « Rien n'est clair, ni dans ce processus de rationnement, ni concernant les raisons qui pourraient expliquer la persistance de cette pénurie des produits pétroliers sur le marché national. »

Dans ce contexte, le gouvernement veut augmenter les prix de l'essence. Actuellement, l'État haïtien « subventionne l'essence à la pompe à hauteur de 7 milliards de gourdes par mois », plus de 66 millions d'euros, rappelle Le National. « Une logique que l'État ne pourra plus se permettre, avertit le Premier ministre provisoire, Jean-Michel Lapin dans les colonnes du journal. Le gouvernement travaille donc à un plan pour remédier à ce problème. »

Cependant, la perspective d'une augmentation des prix du carburant est très impopulaire en Haïti. Alors que plusieurs économistes haïtiens estiment que l'État doit en effet cesser de subventionner l'essence à la pompe, « il importe de rappeler qu'en juillet 2018, le gouvernement de l'époque avait pris la décision d'augmenter le prix des carburants. Une décision qui avait créé le chaos dans plusieurs villes du pays », se souvient Le National.

L'actuel Premier ministre veut donc changer de méthode et tente de construire un consensus national autour de la question, rapporte de son côté Le Nouvelliste. Hier ont eu lieu des premières réunions entre différents syndicats du secteur du transport et des membres du gouvernement haïtien.

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