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Mexique

Avec son budget 2020 stable, le Mexique calme les marchés et relance l’optimisme

Le gouvernement du président Lopez Obrador a présenté, dimanche 8 septembre, son budget 2020 au Parlement qui doit l’approuver. Un budget assez conservateur de 312 milliards de dollars qui a provoqué des réactions plutôt positives de la part des marchés financiers, bien qu’ils émettent certaines réserves.

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, lors d'une conférence de presse au Palais national, à Mexico, en août 2019.
Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, lors d'une conférence de presse au Palais national, à Mexico, en août 2019. REUTERS/Henry Romero
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Avec notre correspondant à Mexico, Patrick John Buffe

Privilégier l’austérité, la stabilité macro-économique et le combat à l’évasion fiscale, tels sont les grands principes qui ont régi l’élaboration du budget 2020 du Mexique. Celui-ci donne la priorité aux dépenses sociales et à Pemex, afin de poursuivre la récupération de l’entreprise publique de pétrole mexicain. Mais c’est surtout en matière de sécurité publique qu’il propose une forte hausse, avec des dépenses s’élevant à trois milliards de dollars.

Au détriment des infrastructures

Ces augmentations budgétaires se font toutefois au détriment des infrastructures, notamment des projets phares du président Andrés Manuel Lopez Obrador : le train Laya qui permettra aux touristes de parcourir des sites du sud du Mexique, une nouvelle raffinerie de pétrole et le couloir interocéanique de l’isthme de Tehuantepec. Au total, des coupes d’un milliard de dollars.

Bien reçu par les marchés financiers

Malgré tout, ce budget est plutôt bien reçu par les marchés financiers, en raison de son caractère conservateur et fiscalement réaliste et parce qu’il montre l’engagement du gouvernement à maintenir des finances saines. En revanche, il y a un certain scepticisme quant aux projections de croissance considérées comme trop optimistes : entre 1,5% et 2,5% en 2020, alors que cette année, le pays est proche de la stagnation économique.

À (RÉ)ÉCOUTER :Hélène Combes (CNRS) : « Manuel Lopez Obrador veut lutter contre la pauvreté »

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