Accéder au contenu principal
La revue de presse des Amériques

A la Une: second tour de la présidentielle au Costa Rica ce dimanche

Au Costa Rica, des suporteurs du pasteur Fabricio Alvarado, lors de son dernier débat avant le second tour des élections présidentielles à San José, le 27  mars 2018.
Au Costa Rica, des suporteurs du pasteur Fabricio Alvarado, lors de son dernier débat avant le second tour des élections présidentielles à San José, le 27 mars 2018. ©REUTERS/Juan Carlos Ulat
Publicité

La course à la présidence du Costa Rica s'annonce très serrée, selon les tout derniers sondages : 43% pour l'ultraconservateur et pasteur Fabricio Alvarado et 42 pour son concurrent - avec qui il partage le même nom de famille mais aucun lien de parenté - Carlos Alvarado, candidat de centre-gauche.

« Avec 300 000 électeurs indécis, la balance pourrait pencher aussi bien d'un côté comme de l'autre », fait remarquer La Nacion. « Plus important que le résultat final est probablement la leçon que nous devrons tirer de l'ensemble de ce processus électoral. A savoir : la lassitude flagrante des Costariciens face à une démocratie incapable de réduire les inégalités sociales », estime l'éditorialiste. Même son de cloche dans les colonnes de Diaro Extra : « Tant qu'il y a -ne serait-ce qu'un seul enfant qui souffre de la faim dans notre pays- la démocratie n'existe pas. Le président que nous élirons dimanche ne devra pas se limiter à éteindre des incendies. Le peuple n'en peut plus de ce genre de politique ».

Venezuela : colère et indignation après 68 morts dans commissariat

Au surlendemain de l'incendie qui a fait 68 morts mercredi, dans un commissariat servant de centre de détention, la colère et l'indignation montent au Venezuela. Et c'est le New York Times aujourd'hui, qui détaille sur ce qui s'est passé à l'intérieur de ce commissariat dans la ville de Valencia, dans le nord du pays. « Des parents des détenus ont rapporté que l'incendie a commencé après une tentative des autorités pénitentiaires de mettre un terme à une fête, organisée par des gangs. Ces gangs », écrit le New York Time, « pratiquent depuis longtemps et en toute impunité des extorsions à l'intérieur des prisons vénézuéliennes ».

Ce mercredi, jour du drame, les épouses et copines des détenus avaient obtenu des autorisations pour des visites conjugales au commissariat. Mais la fête, à laquelle participaient donc ces femmes, a dérapé, explique encore le New York Times. Selon des témoignages concordants de ces épouses, présentes à l'intérieur du commissariat, « la police a tenté de rentrer dans les cellules. Un gardien a été atteint par une balle et pris en otage. Les détenus ont menacé de le tuer avec une grenade. La police a mis le feu à quelques matelas. L'incendie a transformé le commissariat en brasier. Les secours ont été obligés de percer des trous dans les murs du commissariat afin d'évacuer les détenus », raconte le journal.

Le gouvernement vénézuélien est la cible de toutes les critiques. « Les Nations unies se sont dit consternées et réclament l'ouverture d'une enquête et la poursuite en justice des responsables de ce drame », rapporte Tal Cual. « Les Etats sont garants de la vie et de l'intégrité physique des personnes privées de liberté, souligne le bureau du Haut-Commissaire aux droits de l'homme qui se dit également choqué du fait que des familles des détenus, venues devant le commissariat pour prendre des nouvelles de leurs proches, aient été violemment repoussées par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogènes ».

Sur son compte twitter, l'un des dirigeants de l'opposition, Henrique Capriles, a imputé la responsabilité du drame au gouvernement de Nicolas Maduro. Le gouverneur de l'Etat de Carabobo, où est situé le commissariat, a répliqué que le gouvernement socialiste garantissait les droits humains, tout en admettant de possibles erreurs, rapporte El Nacional. « Nous travaillons avec le procureur général pour que les responsables payent pour les crimes commis », a-t-il déclaré.

Haïti : police mène tests ADN sur corps retrouvé à Grand-Ravine

La police est en train de mener des tests ADN sur un corps que les forces de l'ordre ont récupéré dans le quartier de Grand-Ravine. C'est là où a disparu le photojournaliste Vladjimir Legagneur. C'est ce que rapporte le Miami Herald. La disparition du journaliste haïtien dans l'exercice de ses fonctions inquiète également la communauté internationale. Ainsi, la Commission interaméricaine des droits de l’homme exprime son extrême préoccupation, rapporte Alterpresse. Le Bureau du Rapporteur spécial pour la liberté d’expression rappelle à l'Etat haïtien son « obligation de diligenter une enquête et de passer au peigne fin toutes les pistes logiques liées à l’exercice de l’activité journalistique, afin d’aboutir à des résultats ».

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.