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Revue de presse des Amériques

A la Une: Nicolas Maduro n’est pas le bienvenu au sommet des Amériques

«Le Pérou ferme les portes à Nicolas Maduro», titre le journal La Republica.
«Le Pérou ferme les portes à Nicolas Maduro», titre le journal La Republica. REUTERS/Marco Bello
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Cette déclaration du gouvernement péruvien fait la Une de la presse nationale. Le Pérou accueille le sommet des Amériques en avril 2018. « Le Pérou ferme les portes à Nicolas Maduro », titre le journal La Republica. Une décision qui s’appuie sur un paragraphe de la déclaration de Québec de 2001 selon laquelle « toute altération ou rupture inconstitutionnelle de l’ordre démocratique dans un Etat constitue une obstacle insurmontable à la participation du gouvernement de cet Etat dans le processus des Sommets des Amériques. »

Le journal péruvien souligne que cette déclaration a été signée à l’époque par l’ancien président vénézuélien Hugo Chavez, une disposition qui joue à présent contre son pays. Les ministres des Affaires étrangères du groupe de Lima ont également réitéré leur demande d’ouverture d’un couloir humanitaire au Venezuela pour venir en aide la population qui souffre d’une grave pénurie d’aliments et de médicaments.

Le Marché en Fer ravagé par un incendie

Les habitants de Port au Prince sont sous le choc : le plus célèbre marché de la capitale haïtienne a été ravagé par un incendie. Ça s’est produit dans la nuit de lundi à mardi et c’est à la Une d’Alterpresse. « Le Marché en Fer, victime de l’incurie de l’État en Haïti », titre le site d’information. Michel, un marchand de 52 ans raconte : « Impossible de savoir combien nous avons perdu, mais ce sont des millions qui se sont envolés en fumée. Les marchandes hurlaient et pleuraient lorsqu’elles sont arrivées. C’était terrible. »

Selon certains, l’origine de l’incendie n’est pas accidentelle. Si un marché public brûle en Haïti, l’origine est « soit politique soit criminelle. Les groupes antagoniques qui s’agglutinent autour des cartels municipaux permettent facilement de remonter la filière criminelle », a tweeté l’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti, Mario Andresol, un tweet repris par Alterpresse.

Mais d’après Le Nouvelliste, c’est des fatras qu’on brulait qui serait la source du sinistre. Le feu a débordé et s’est propagé de point en point jusqu'à atteindre le Marché en fer. Le journal note également l’inefficacité des sapeurs-pompiers. Arrivé sur place, le camion de pompiers n’avait pas d’eau et il a fallu attendre d’autres véhicules pour combattre les flammes.

L’avocat de Trump admet d’avoir payé une actrice porno

Aux Etats-Unis, le président Donald Trump fait encore les gros titres, cette fois-ci concernant une affaire supposée avec une actrice porno. C’est à lire dans le très sérieux New York Times. En fait, l’avocat personnel de Donald Trump a révélé au journal qu’il avait versé 130.000 dollars de sa poche à Stephanie Cliffords, alias Stormy Daniels. Elle avait affirmé avoir eu une relation sexuelle avec Donald Trump en 2006 et voulait sortir cette affaire au grand public pendant la campagne présidentielle.

L’avocat précise que le président ne lui a pas remboursé la somme versée. Selon Michael Cohen, le paiement était légal, il ne constituait pas une contribution à la campagne présidentielle. La transaction avec l'actrice avait été rapportée pour la première fois le 12 janvier par le Wall Street Journal. La Maison Blanche avait alors démenti toute rencontre à caractère sexuel avec Stormy Daniels.

A Rio de Janeiro, le Carnaval s’achève dans la joie et la contestation

C’est à la une du journal O Globo qui attend comme beaucoup d’afficionados des écoles de samba le verdict du jury pour désigner le vainqueur de cette année. Le quotidien en tout cas a bien aimé le défilé de la célèbre école Beija Flor et son message militant sur l'actualité du Brésil, à savoir la violence et la corruption. Sur un char qui représentait une favela, les spectateurs pouvaient assister à des scènes du quotidien: prises d'otages, fusillades, braquages, et un corps dans un cercueil avec le message : « encore un espoir perdu ». Cette violence est selon l’école de samba le résultat de l’abandon de ces quartiers par les pouvoir publiques.

Le problème, c’est que cette représentation a aussi trouvé un écho dans la réalité. C’est l’autre titre du journal : les nombreux actes de violences qui ont accompagnés les festivités du Carnaval. Le site G1 publie une vidéo qui montre l’agression d’une dame de 80 ans dans la zone sud de la ville. Des touristes ont également été victimes d’attaques et de vols. Le site d’information note que ces incidents se sont produits alors que la police avait promis un renforcement de la sécurité pendant le Carnaval.

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