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Canada

Prix du pain: des entreprises canadiennes accusées d'entente illégale

Depuis quelques semaines, le prix du pain fait l'objet d'une enquête très sérieuse du Bureau de la concurrence du Canada. Au moins un fabricant et un grand détaillant ont admis s'être entendus pour augmenter artificiellement le prix de ce produit. Plusieurs autres fournisseurs et d'autres chaines de distribution sont visés par cette enquête. Un bureau d'avocats vient de lancer une action collective contre cette entente illégale. Il recommande aux citoyens de se méfier des tentatives d'un des détaillants visés pour les amadouer.

Loblaws, une des grandes chaînes de distribution canadienne, a reconnu s'être entendue avec le géant du pain industriel Weston pour augmenter le prix de ce produit.
Loblaws, une des grandes chaînes de distribution canadienne, a reconnu s'être entendue avec le géant du pain industriel Weston pour augmenter le prix de ce produit. REUTERS/Stephane Mahe
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Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas

Loblaws, une des grandes chaînes de distribution canadienne, a voulu redorer son blason après avoir reconnu s'être entendu avec le géant du pain industriel Weston pour augmenter le prix de ce produit. Dans quelques jours, la chaîne va offrir à ses clients une carte cadeau d'une quinzaine d'euros.

Selon l'avocat Joey Zukran, qui a lancé une action collective contre les participants à cette entente illégale, la prudence s'impose. Avant d'accepter un tel cadeau, les consommateurs doivent vérifier qu'ils pourront quand même poursuivre en justice Loblaws et les autres.

« On n'a aucune idée de la différence entre le prix artificiellement gonflé et le prix dans un marché libre et légal avec de la concurrence entre les détaillants, explique-t-il. S'agit-il d'un dollar ? Deux dollars ? Si vous le multipliez par le nombre de pains achetés par semaine pendant quinze ans, cela fait une grosse somme ».

Au Canada, le marché du pain fabriqué en usine représente plus des deux tiers des ventes de ce produit de consommation courante. Et seulement une poignée d'entreprises le contrôle. Une telle concentration explique sans doute que fournisseurs et détaillants aient pu s'entendre illégalement aussi longtemps.

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