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Revue de presse des Amériques

A la Une: le texte de loi controversé censé remplacer l'Obamacare

Manifestation aux abords du Capitole contre la nouvelle loi santé, le 21 juin 2017.
Manifestation aux abords du Capitole contre la nouvelle loi santé, le 21 juin 2017. REUTERS/Aaron P. Bernstein
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Pour le York Dispatch, un journal local de Pennsylvanie, l’opposition grandissante contre le texte de loi n’est pas surprenante, et Donald Trump serait bien conseillé de la surveiller de près. « La proposition des républicains est draconienne, immorale et cruelle », juge l’éditorialiste.

« Et les séniors, vétérans, handicapés, employés aux revenus modestes et les enfants seront bien plus vulnérables qu’auparavant, voire certaines vies pourraient même être mises en danger si ce texte passe le Congrès. En revanche, les Américains prospères ainsi que les compagnies d’assurance s’en tireraient très bien avec Trump-Care », estime le York Dispatch avant de conclure : « Mais ce n’est certainement pas ce que les électeurs du comté de York ont voulu quand plus de 60 000 d’entre eux ont apporté leur voix à Donald Trump en novembre dernier ».

L’affaire de l’ingérence supposée de la Russie dans la campagne présidentielle continue de faire couler beaucoup d’encre

C’est le Washington Post qui sort les révélations du jour. Et elles concernent Jared Kushner, gendre et proche conseillé de Donald Trump. « Un mois avant l’élection présidentielle en novembre dernier, celui-ci a décroché auprès de la Deutsche Bank un prêt de 285 millions de dollars, argent destiné à refinancer l’un des immeubles de Jared Kushner situé au Times Square à Manhattan ».

Et le quotidien de poursuivre : « Kushner jouait alors un rôle clé dans la campagne présidentielle de son beau-père Donald Trump. En même temps, le créancier, la Deutsche Bank, tentait de se sortir d’une affaire de fraude hypothécaire et des accusations de la part des autorités new-yorkaises qui soupçonnaient la banque allemande d’avoir aidé à la mise en place d’un système russe de blanchiment d’argent. Les deux affaires ont été classées en décembre et janvier dernier », rapporte encore le Washington Post, c’est-à-dire après l’élection de Donald Trump à la Maison Blanche. « Et c’est ainsi que le procureur spécial Robert Mueller, en charge de l’enquête sur les ingérences russes, se penchera dans les prochains jours sur le lien entre Jared Kushner et la Deutsche Bank ».

Au Guatemala, cinq ex-fonctionnaires ont été mis en examen dans l’affaire de l’incendie d’un foyer pour mineurs qui avait coûté la vie à 41 adolescentes

C’était le 8 mars. Les adolescentes recueillies dans le Hoggar Seguro Virgen de la Asunción près de la capitale, se rebellent contre les mauvais traitements subis depuis des mois, les abus sexuels, la mauvaise nourriture, et mettent le feu à leur matelas. Tout s’embrase, elles ne peuvent pas sortir, car les responsables les ont enfermées à clé. Bilan : 41 adolescentes mortes, et de nombreuses blessées. Le juge Carlos Guerra a décidé samedi de poursuivre cinq fonctionnaires pour leur participation et leur négligence, indique La Hora.

Trois sont incarcérés, deux sont placés en résidence surveillée. Pour l’éditorialiste de Prensa Libre, c’est tout le système public qui se retrouve sur le banc des accusés, car les cinq hommes représentent la police, l’entité de lutte contre les mauvais traitements, le bureau du procureur et celui des droits de l’homme. L’éditorialiste craint que l’affaire ne reste impunie, car déjà des tentatives d’intimidation pour entraver l’enquête ont été signalées.

En Colombie, le naufrage hier d’un bateau de touristes sur le lac Guatapé au nord-ouest du pays a fait au moins six morts et un nombre indéterminé de disparus

D’après des témoins « quelque 170 passagers se trouvaient à bord de l’Almirante. Le chiffre exact est inconnu des autorités », rapporte El Espectador qui avance le nombre de 130 survivants.

Selon El Tiempo, l’embarcation touristique a coulé en moins de 5 minutes. Des experts doivent arriver ce lundi sur place pour enquêter sur les causes du drame. À en croire La Semana, l’Almirante était connu des employés de la marina pour être une embarcation à problèmes. « Il y a trois mois seulement, elle a été réparée après avoir pris l’eau. D’autres témoins racontent encore un autre incident survenu alors que l’Almirante était en pleine traversée du lac et qui avait nécessité l’intervention des secours ». La question se pose donc de savoir si ce drame n’aurait pas pu être évité.

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