Accéder au contenu principal

Sam Altman réintègre le conseil d'administration d'OpenAI des mois après la crise de gouvernance

Sam Altman, patron d'OpenAI, a réintégré vendredi le conseil d'administration de l'entreprise qu'il a cofondée, plus de quatre mois après une crise de gouvernance majeure au sein de l'éditeur du programme leader de l'intelligence artificielle (IA) générative, ChatGPT. Le trentenaire avait été licencié abruptement mi-novembre par l'ancien conseil, pour manque de « transparence », puis réembauché quelques jours plus tard.

Sam Altman, fondateur d'OpenAI, en février 2024.
Sam Altman, fondateur d'OpenAI, en février 2024. © Andrew Caballero-Reynolds / RFI
Publicité

Microsoft, investisseur majeur d'OpenAI, avait soutenu Sam Altman et obtenu un siège d'observateur au conseil après la révocation des membres critiques du patron.

Dans un communiqué publié vendredi, OpenAI a annoncé le retour de Sam Altman au CA et l'arrivée de trois nouveaux membres, Sue Desmond-Hellmann, ancienne PDG de la Fondation Bill et Melinda Gates, Nicole Seligman, une ancienne présidente de Sony et Fidji Simo, la dirigeante d'Instacart et ancienne directrice de l'application mobile de Facebook. La start-up californienne a mis en avant l'expérience des trois nouveaux membres « dans la direction d'organisations internationales et dans la gestion d'environnements réglementaires complexes, notamment dans les domaines de la technologie ».

Le succès de ChatGPT fin 2022 a propulsé son créateur au rang de star de la Silicon Valley et lancé la vogue de l'intelligence artificielle générative (production de contenus sur simple requête en langage courant).

Pour Sam Altman et ses collègues, l'objectif est d'améliorer la technologie afin de la doter de capacités cognitives similaires ou supérieures à celles des humains – ce qu'ils appellent « l'IA générale ».

En novembre dernier, quatre membres du conseil d'administration avaient justifié le renvoi de Sam Altman par son manque de « transparence » vis-à-vis d'eux, sans donner davantage de précision. Selon des médias américains, plusieurs d'entre eux reprochaient à l'ancien élève de Stanford de privilégier le développement accéléré d'OpenAI, quitte à se poser moins de questions sur les possibles dérives potentielles de l'IA.

À lire aussiElon Musk porte plainte contre OpenAI, l'accusant d'avoir trahi son accord fondateur

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.