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Le goût du monde

La gamelle du soldat

Publié le :

Alors que l'armistice de la Première Guerre mondiale sera commémoré ce 11 novembre 2017, dans le Goût du monde, nous nous sommes arrêtés sur ce que mangent les soldats. Ce qu’ils mangeaient hier, et ce qui les nourrit aujourd’hui. Dans l’enfer de la guerre, du champ de batailles, des tranchées, il y a bien un repère commun à toutes les armées. Le même à tous les soldats quels qu’ils soient. un repère immuable : la nourriture.

La cuisine roulante.
La cuisine roulante. © LaGrandeGuerre/HC editions
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Bien au-delà du simple fait de se nourrir, la gamelle porte en elle ce qui va permettre au soldat de tenir. La nourriture instaure un lien entre le soldat, sa nation, sa famille éloignée, sa culture, un lien presque physique charnel, explique notre invité, Rémy Porte. Il est officier historien spécialiste de la Première Guerre mondiale. Dans l’émission, nous verrons la très méticuleuse logistique mise en place en 1914 pour apporter à chaque soldat la nourriture dont il a besoin, et la nourriture qui lui convient, dans le respect de sa culture et de sa religion.

Et puis, le virage opéré au moment de la Seconde Guerre mondiale. Virage sur le plan technique pour ce qui est de la guerre, et logistique : les cuisines roulantes de la Grande Guerre sont abandonnées au profit de rations que le soldat peut emporter avec lui en opération. Viande sur pied embarquée en opération, ration améliorée, des marchandises achetées sur les marchés pour améliorer l’ordinaire.

Ration de combat individuelle réchauffable, menu n° 10, Paris.
Ration de combat individuelle réchauffable, menu n° 10, Paris. © Musée de l'Armée, Dist. RMN-Grand Palais _Émilie Cambier

Pour en savoir plus :
- Dans la peau d’un soldat. Exposition à voir jusqu’au 28 janvier 2018, au Musée de l'Armée, aux Invalides à Paris
- Rémy Porte. Les secrets de la Grande Guerre par la Librairie Vuibert.

 

En images

LES RECETTES

Sablés Anzac façon Pierre Marcolini tiré de Chocolat – Carnet de voyages
Ces biscuits envoyés par les femmes des soldats des troupes d’Australie et de Nouvelle-Zélande envoyés en Europe.
Ces biscuits auraient été baptisés ainsi en hommage à ces hommes débarqués sur la côte égéenne en 1915.

Temps de préparation : 20 mn
Temps de cuisson : 15 mn

Pour une vingtaine de biscuits
100g de beurre doux
90 g de cassonade
2 œufs
100 g de farine
4 g de sel
50 g de noix de coco râpée
100 g de flocons d’avoine
80 g de chocolat noir

Préchauffez le four à 180 ° (th.6). Dans un grand bol, fouettez le beurre et la cassonade. Incorporez les œufs, puis la farine puis le sel. Terminez par la noix de coco râpée et les flocons d’avoine.

A l’aide d’un rouleau à pâtisserie, étalez la pâte entre 2 feuilles de papier sulfurisé. Taillez avec un emporte-pièce des disque de pâte de 8 cm.

Enfournez pendant 10 à 15 minutes. Pendant ce temps, hachez le chocolat au couteau, faites le fondre au bain-marie. Versez un peu de chocolat fondu sur les biscuits juste avant de la déguster.


Gâteau Breton
Recette de Benjamin Renaudet dans « La cuisine française économique et hygiénique en temps de guerre »

8 grosses pommes de terre farineuses
100 g de beurre fondu clarifié
40 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 verre de lait
3 œufs

Faites cuire à l’eau les pommes de terre épluchées, écrasez-les et ajoutez le beurre fondu, un verre de lait, le sucre en poudre et le sucre vanillé. Séparez les blancs des jaunes, ajoutez à la pâte, après avoir fouetté les blancs en neige. Beurrez un moule, saupoudrez de panure de mie. Placez la pâte, et faites cuire à four modéré pendant 3 quarts d’heure, en le retournant au moins 3 fois pendant ce temps. Démoulez le gâteau, nappez le dessus et le tour d’un sirop de caramel.

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