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Unesco

Bataille de personnalités pour prendre la tête de l’Unesco

L’Unesco est en quête d’un nouveau directeur général, pour les quatre ans à venir. Trois candidats sont en lice pour prendre la tête de l’institution onusienne confrontée à de grandes difficultés financières : la directrice sortante, la Bulgare Irina Bokova, le Franco-Libanais Joseph Maïla et le Djiboutien Rached Farah.

Le siège de l'Unesco, avenue de Suffren, à Paris.
Le siège de l'Unesco, avenue de Suffren, à Paris. unesco.org
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Etre nommé pour quatre ans directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture ne signifie pas seulement devenir le plus haut fonctionnaire de l'Unesco. Cela signifie surtout prendre la tête d’une institution chancelante aux moyens financiers limités.

Ils sont pourtant trois candidats à briguer le poste : la directrice sortante, la Bulgare Irina Bokova, l’universitaire franco-libanais Joseph Maïla et le Djiboutien Rachad Farah, ambassadeur en France et délégué permanent auprès de l’Unesco de la République de Djibouti. Ils ont été auditionnés mercredi 2 octobre par le conseil exécutif de l'institution. C’est la première étape avant l'élection.

Trois candidats pour un fauteuil

Irina Bokova part largement favorite. L’actuelle directrice générale, nommée en 2009, a pourtant été confrontée à une situation financière difficile. L’organisation a essuyé une perte de près de 30 % de son budget, quand les États-Unis ont suspendu leur contribution après que le statut d’observateur au sein de l’organisation ait été accordé à la Palestine. En dépit de son bilan mitigé, la diplomate bulgare bénéficie toujours du soutien sans faille des pays qui l’ont élue la première fois.

A (re)lire: L’Unesco ouvre les portes de l’ONU à la Palestine

Joseph Maïla, candidat présenté par le Liban, met en avant sa volonté de donner un nouveau souffle à l’institution. Cet ancien recteur de l’Institut catholique de Paris assure que «la crise de l’Unesco n’est pas que financière». Il dénonce également «une visibilité amoindrie et à une image brouillée de l'Unesco.»

Seul africain en lice, le Djiboutien Rachad Farah. Celui qui se présente comme «le candidat de l’Afrique et du monde arabe», affirme que l’Unesco doit revenir aux pays du Sud qui sont ses principaux contributeurs financiers depuis que les Etats-Unis ont gelé leur participation. Mais la candidature de l'ambassadeur de Djibouti en France est très critiquée : 61 artistes, écrivains et hommes de culture de Djibouti ne lui reconnaissent aucune contribution intellectuelle digne d’être citée.

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