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Revue de presse des Amériques

A la Une: la presse américaine réagit à l’interdiction des armes à feu en Nouvelle-Zélande

Des armes à feu exposées dans un magasin de Christchurch, le 19 mars 2019.
Des armes à feu exposées dans un magasin de Christchurch, le 19 mars 2019. REUTERS/Jorge Silva/File Photo
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La décision des autorités néo-zélandaises de bannir les armes semi-automatiques et les fusils d’assaut six jours seulement après le massacre de Christchurch est une initiative scrutée et même enviée par les médias américains. Et pour cause, les États-Unis sont considérés comme le pire pays en ce qui concerne les tueries de masse comme le rappelle le New York Times ce 21 mars 2019. Et voir des autorités de Nouvelle-Zélande réagir aussi vite et avec une telle fermeté contraste avec la réaction des autorités américaines qui sont incapables de prendre les mesures nécessaires selon le New York Times.

Depuis 1970, près d’un million et demi d’Américains ont perdu la vie à cause des armes à feu, ce qui dépasse le nombre de morts de soldats américains dans tous les conflits auxquels les États-Unis ont participé, comme le souligne le New York Times. Autant dire que les mesures annoncées par la Première ministre néo-zélandaise font rêver certains médias américains. Concrètement : comment les autorités néo-zélandaises comptent-elles s’y prendre ?Comme l’explique le Washington Post, le gouvernement va mettre en place un programme de rachat des armes à feu pour les retirer de la circulation. Et ceux qui refuseraient de les remettre aux autorités seront soumis à des amendes très sévères. « Le 15 mars, notre histoire a changé pour toujours » a expliqué Jacinda Ardern, la Première ministre, « maintenant nos lois également ».

Dans un pays où la chasse et le tir sont de véritables hobbies, ce changement est une véritable révolution. Une révolution indispensable « pour rendre notre pays plus sur » s’est justifié Jacinda Ardern. Une révolution qui fait des envieux aux États-Unis, comme le laisse entendre le Washington Post.

Au Nicaragua, les autorités annoncent des libérations de prisonniers politiques

Alors que le dialogue entre les autorités et l’opposition semble être dans une impasse, le gouvernement a annoncé ce mercredi des libérations de prisonniers politiques dans un délai de 90 prochains jours. Cette question de la libération des opposants détenus et la poursuite de la répression contre les manifestants qui réclament le départ du président Daniel Ortega sont les deux points qui empêchent depuis lundi dernier la reprise du dialogue. L’Alliance civique, qui rassemble différents secteurs du pays, ne comptent pas se rassoir à la table de négociation tant que le gouvernement n’aura pas respecté ses engagements.

Et selon La Prensa, les pressions exercées par les États-Unis et l’Union européenne ces derniers jours ont forcé la main aux autorités qui se seraient donc engagées à libérer tous les prisonniers politiques dans un délai maximum de quatre-vingt-dix jours. Et pour faire taire les critiques, les autorités ont annoncé que ces libérations se feront en présence du CICR, le Comité international de la Croix-Rouge, précise La Prensa.

Le Venezuela : un pays dans l’attente

C’est le titre de l’un des articles du jour du quotidien 2001. Un pays qui attend de voir le jeu de chaise musicale au sein du gouvernement puisque un remaniement est pressenti depuis le week-end dernier. Les habitants sont également dans l’attente de savoir ce que compte faire le président autoproclamé de transition Juan Guaido.

Pour l’instant les deux hommes qui se disputent la présidence du Venezuela restent très discrets. Nicolas Maduro a tout de même fait une apparition télévisée hier pour annoncer une prochaine livraison d’aide médicale en provenance de Russie, sans préciser la date, ni le type d’aide, ni les quantités. Quant à Juan Guaido, 2001 remarque qu’il n’a assisté à aucun acte public ce mercredi et qu’il ne s’est exprimé qu’une fois, sur les réseaux sociaux, pour demander encore une fois à Michelle Bachelet, la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, de venir sur place accompagner la délégation qui doit se rendre aujourd’hui à la frontière brésilienne.

Michelle Bachelet qui n’a pas hésité à critiquer ce mercredi la répression des autorités vénézuéliennes, mais qui a également critiqué les sanctions américaines qui pénalisent encore plus le peuple vénézuélien. Si la crise économique, sociale et politique a commencé bien avant que les États-Unis n’adoptent des sanctions estime Michelle Bachelet, ces dernières n’ont faits que contribuer à aggraver la crise économique, avec des répercussions possibles sur les droits fondamentaux des personnes et sur leur bien-être a tenu a expliqué hier la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme à Genève.

Michelle Bachelet qui a également annoncé que ses bureaux disposaient désormais de dossiers bien fournis concernant la répression des forces de l’ordre contre les opposants, précise La Patilla. Exécutions, tortures, incarcérations sans justification, pressions, la liste est longue et va continuer à se remplir estime Michelle Bachelet qui dit attendre le retour de la délégation présente depuis plus d’une semaine au Venezuela pour tirer des conclusions.

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