Burundi: polémique autour d’un impôt pour financer les élections
Au Burundi, un impôt pour financer l’élection de 2020 fait grincer des dents. Il s’agit d’une contribution dite volontaire imposée à partir de ce mois-ci par le gouvernement. Cette taxe servira à financer à 100% les prochaines élections, après la suspension du financement par les bailleurs de fonds internationaux. Selon l’ordonnance ministérielle, un paysan doit contribuer à hauteur de 2 000 francs burundais, soit 95 centimes d’euros et un étudiant la moitié. Quant aux fonctionnaires, ils seront prélevés à la source d’une somme variable selon leur revenu. Un impôt injuste selon le député Pierre-Célestin Ndikumana.
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Pierre Célestin Ndikumana est président d’un groupe parlementaire - composé de 25 députés sur les 121 que compte le parlement - qui s’oppose à cette taxe. Pour lui, il s’agit d’un véritable impôt qui ne dit pas son nom, et qui est totalement injuste et illégal.
Nous sommes justement contre ce caractère obligatoire de cette contribution.
Pierre Célestin Ndikumana, président d’un groupe parlementaire
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