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Israël

Israël: le centre-gauche en quête de stratégie pour les législatives

Une semaine après l'annonce d'élections législatives anticipées en Israël, les acteurs politiques cherchent à se placer dans la course. Quatre nouveaux partis ont déjà été créés. Lundi, la principale coalition d'opposition a été dissoute. L'Union sioniste, regroupant le parti travailliste et la formation de l'ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, a éclaté. Face à un Benyamin Netanyahu nettement en tête dans les sondages, le centre-gauche se cherche une stratégie pour éviter une déroute lors du scrutin du 9 avril prochain.

L'Union sioniste, première coalition de gauche en Israël, s'est disloquée mardi, conduisant à la mise à l'écart de Tzipi Livni, l'une des principales figures de la vie politique israélienne, à quelques mois des élections législatives du 9 avril.
L'Union sioniste, première coalition de gauche en Israël, s'est disloquée mardi, conduisant à la mise à l'écart de Tzipi Livni, l'une des principales figures de la vie politique israélienne, à quelques mois des élections législatives du 9 avril. REUTERS/Andrew Kelly/File Photo
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Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

En mars 2015, la toute nouvelle Union sioniste avait échoué à battre Benyamin Netanyahu, mais elle s'était imposée comme première force d'opposition au gouvernement. L'alliance pouvait se targuer d'un certain succès.

Mais aux inimitiés des dirigeants des deux partis se sont ajouté des sondages catastrophiques. L'Union sioniste était désormais créditée de moins de dix sièges dans la future Knesset. Face à cette déroute annoncée, la coalition a finalement volé en éclats.

Désunion de la principale force, apparition de nouveaux acteurs qui ont décidé de créer leur propre parti: le centre-gauche se présente en ordre dispersé en ce début de campagne électorale. L'opposition est à la peine face à un Benyamin Netanyahu toujours très populaire. Les sondages le donnent tous très largement en tête. Son parti, le Likoud, est crédité d'une trentaine de sièges, soit trois fois plus que ce qui était prédit à l'Union sioniste.

Lâchée par son allié travailliste, Tzipi Livni a dénoncé le discours égocentré du chef du parti. Mais Avi Gabbay assure qu'il est toujours en faveur d'alliances. Il pourrait en fait vouloir changer de partenaire et faire cause commune avec l'un des nouveaux acteurs, l'ancien chef d'état-major Benny Ganz, actuellement bien mieux placé que sa formation dans les sondages.

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