«Pure player», un terme à proscrire
Le Journal Officiel vient de dévoiler la version française du mot « pure player », emprunté de l'anglais pour désigner les entreprises ayant démarré et n'existant que sur internet : désormais, il faudra préférer l'adjectif invariable « tout en ligne ».
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Dans son édition de dimanche 23 mars, le Journal officiel annonce que la Commission générale de terminologie et de néologie, organisme placé sous l'autorité du Premier ministre et chargé de favoriser l'enrichissement de la langue française, qualifie de « tout en ligne » un « éditeur, en particulier un éditeur de presse, qui exerce son activité exclusivement dans l'internet, ou de cette activité elle-même ».
« On parle par exemple d'un journal tout en ligne ou encore de l'édition tout en ligne », illustre le JO. « Le terme pure player, emprunté de l'anglais, est à proscrire », recommande la publication.
En janvier 2013, le « hashtag », symbolisé sur Twitter par le signe #, était devenu en France, pour le JO, le « mot-dièse », suscitant ironie et scepticisme sur internet.
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