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Chine

La Chine met la pression sur Interpol après avoir arrêté son ex-président

Plus d’un mois après son arrestation en Chine, on est toujours sans nouvelle de l’ex-président d’Interpol. Lors d’une conférence de presse jeudi 8 novembre, le secrétaire général de l’organisation Jürgen Stock a déclaré que l’organisation internationale n’avait pas eu d’autres choix que « d’accepter » la démission de son président. Une conférence qui évidemment n’a pas été reprise par les médias d’Etat en Chine où aucune information sur le sort de Hongwei ne filtre.

Le directeur d'Interpol, le Chinois Meng Hongwei, en juillet 2017, lors du congrès international de l'agence à Singapour.
Le directeur d'Interpol, le Chinois Meng Hongwei, en juillet 2017, lors du congrès international de l'agence à Singapour. ROSLAN RAHMAN / AFP
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De notre correspondant en Chine, Stéphane Lagarde

L’épouse de Meng Hongwei est sans nouvelles de son mari, les diplomates européens en Chine ne semblent pas en avoir non plus. Depuis le point de presse du porte-parole de la diplomatie chinoise le jour de la soit disant démission de l’ex-président d’Interpol, silence radio. Le parti communiste chinois aime régler ses affaires en famille, rien n’a filtré dans la presse officielle ou sur les réseaux sociaux concernant l’enquête pour corruption dont fait l’objet l’ancien vice-ministre chinois de la sécurité publique.

Contrôle de l'information

Contrôles de l’information en Chine, mais aussi à l’extérieur du pays. Selon nos confrères du journal Le Monde qui se sont procurés des documents internes à l’organisation, Pékin ferait pression sur la famille de Meng Hongwei restée en France, mais aussi directement sur Interpol exigeant (par courriel) auprès de sa direction de lui faire part de toute communication sur le sujet en amont.

Image du régime ternie

Des pressions qui ternissent l’image du régime et risque de gêner les prochains candidats chinois dans les organisations internationales. Le successeur de Monsieur Meng doit être désigné lors de l’assemblée générale d’Interpol à Dubaï entre les 18 et 21 novembre prochain. Autre élection à suivre, la succession à la tête de la FAO en juin prochain où jusqu’à cette affaire la candidature chinoise était plutôt bien placée.

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