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Malaisie

Le procès du meurtre du demi-frère de Kim Jong-un s’ouvre en Malaisie

Le procès des deux jeunes femmes accusées d'avoir assassiné Kim Jong-nam, le demi-frère du dictateur nord-coréen Kim Jong-un, le 13 février dernier à l'aéroport de Kuala Lumpur, s’ouvre ce lundi. Depuis le début de cette affaire, les deux suspectes assurent qu'elles pensaient participer à une caméra cachée. Elles risquent la peine de mort.

Manifestation devant l'ambassade de Corée du Nord en Malaisie pour protester contre l'assassinat du demi-frère du chef de l'Etat nord-coréen, Kim Jong-nam, le 13 février dernier.
Manifestation devant l'ambassade de Corée du Nord en Malaisie pour protester contre l'assassinat du demi-frère du chef de l'Etat nord-coréen, Kim Jong-nam, le 13 février dernier. REUTERS/Athit Perawongmetha
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Avec notre correspondante dans la région, Margaux Bédé

Sauf revirement de situation, les deux jeunes femmes devraient plaider non coupables. L'Indonésienne de 25 ans Siti Aisyah et la Vietnamienne de 28 ans Doan Thi Huong sont accusées d'avoir empoisonné Kim Jong Nam en lui jetant au visage du VX, un agent neurotoxique classé comme arme de destruction massive.

Si la vidéo de surveillance de l'aéroport montre bien les deux jeunes femmes projeter quelque chose au visage de la victime, les suspectes ont assuré, après leur arrestation, qu'elles croyaient participer à une caméra cachée.

En juillet dernier, Gooi Soon Sengh, l'avocat de  Siti Aisyah, avait répondu aux journalistes : « Nous pensons  que les principaux suspects sont les quatre Nord-Coréens qui ont fui le pays. Si nous étions capables de les arrêter, tout serait clair comme de l'eau de roche... »

Mandat d'arrêt

Un mandat d'arrêt international a été lancé en mars dernier pour retrouver quatre Nord-Coréens qui ont quitté Kuala Lumpur en direction de Pyongyang le jour de l'assassinat.

Depuis le début de cette affaire, la Corée du Sud accuse son voisin du Nord d'être derrière ce meurtre. Le demi-frère de Kim Jong-un a en effet, à plusieurs reprises, critiqué ouvertement Pyongyang.

Selon le procureur Muhama Iskandar Ahmad, entre 30 et 40 témoins dont 10 experts seront appelés pour témoigner au cours de ce procès. Un procès qui devrait durer deux mois.

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