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Corée du Sud

«Choi Gate»: l’héritier du géant sud-coréen Samsung bientôt en prison?

Nouveau rebondissement dans le scandale de trafic d’influence dans lequel est empêtré la présidente destituée Park Geun-hye : les procureurs spéciaux en charge de l’enquête ont demandé un mandat d’arrêt contre Lee Jae-yong, l’héritier et vice-président du groupe Samsung.

Lee Jae-yong, héritier et vice-président du groupe Samsung.
Lee Jae-yong, héritier et vice-président du groupe Samsung. REUTERS/Cho Seong-joon/Pool/File photo
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Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias

Le géant de l’électronique est accusé d’avoir transmis 24 millions d’euros de « donations » à des entreprises et à des fondations établies par une conseillère occulte de la présidente. En échange de quoi, Samsung aurait obtenu le feu vert de la Caisse nationale des retraites, son plus important actionnaire, pour une fusion très controversée entre deux filiales du groupe.

Si le tribunal de Séoul valide cette demande de mandat d’arrêt, ce sera la première fois que Lee Jae-yong, l’un des hommes les plus riches de Corée, se retrouve derrière les barreaux. Ce sera aussi un moment charnière dans un pays où les juges font souvent preuve de clémence à l’égard des gigantesques conglomérats, les « chaebols », qui dominent l’économie nationale.

Le père de Lee Jae-yong, Lee Kun-hee, aujourd’hui hospitalisé, avait été condamné deux fois pour corruption et évasion fiscale mais il n’avait écopé que de prison avec sursis, avant de bénéficier de grâces présidentielles et de retourner aux affaires.

« Faire respecter la justice »

Mais dans le scandale en cours, les enquêteurs ont décidé que « faire respecter la justice était plus important que le possible impact de cette arrestation sur l’économie nationale », a expliqué un porte-parole des procureurs spéciaux. Ceux-ci ont estimé que les prétendues donations faites par Samsung à l’amie de la présidente Park Geun-hye constituaient des pots-de-vins.

Ce que l’entreprise nie vigoureusement dans un communiqué, affirmant que « Samsung n’a pas cherché à recevoir des faveurs en échange de ses contributions ».

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