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corée du Sud

«Choi Gate»: l'héritier du géant Samsung n'échappera pas à l'interrogatoire

Lee Jae-yong, vice-président et héritier du groupe Samsung, sera interrogé jeudi 12 janvier 2017, en tant que suspect, dans un vaste scandale de corruption qui agite la Corée du Sud depuis plusieurs mois. Une affaire qui a déjà valu à la présidente Park Geun-hye d’être destituée par son Parlement. Les enquêteurs indépendants s'intéressent à des donations massives - et suspectes - faite par le premier conglomérat de Corée du Sud à plusieurs fondations appartenant à Choi Soon-sil, une amie de la présidente, surnommée « Raspoutine » par la presse.

Lee Jae-yong, héritier du groupe Samsung, va être entendu par la justice en qualité de suspect dans l'affaire Choi Soon-sil.
Lee Jae-yong, héritier du groupe Samsung, va être entendu par la justice en qualité de suspect dans l'affaire Choi Soon-sil. REUTERS/Cho Seong-joon/Pool/File photo
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Avec notre correspondant à Séoul,  Frédéric Ojardias

C’est la première fois que Lee Jae-yong va être entendu par des enquêteurs indépendants en tant que suspect. Son groupe, Samsung, premier conglomérat de Corée du Sud, a donné 17 millions de dollars à deux fondations appartenant à celle que la presse surnomme « Raspoutine ». A savoir Choi Soon-sil, conseillère occulte de la présidente destituée, à l'origine du scandale qui a mené à la chute de cette dernière.

Selon la presse coréenne, le géant de l’électronique a aussi financé, pour plusieurs millions de dollars, la formation équestre en Allemagne de la fille de Choi Soon-sil.
Les enquêteurs doivent déterminer si, en échange de ces faveurs, Samsung a obtenu le feu vert de la Caisse nationale des retraites coréennes, important actionnaire du groupe, pour une fusion très controversée entre deux de ses entités.

En 2015, cette fusion en 2015 avait permis de faciliter, pour un coût réduit, la transmission héréditaire du conglomérat au profit de Lee Jae-yong. Mais les actions de l’une des entités avaient été sous-évaluées, ce qui représentait donc une perte pour les millions de Sud-Coréens qui cotisent à la Caisse nationale des retraites. Les dirigeants de Samsung ont reconnu avoir subi des pressions pour contribuer aux fondations de l’amie de la présidente. Mais ils nient toute tentative de corruption.

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