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«Personne n’est au-dessus de la loi», dit le président de la CAF Patrice Motsepe à propos de Samuel Eto’o

Dans un entretien accordé à France 24, Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football, a rejetté les accusations du président de la Fédération camerounaise Samuel Eto'o qui estime que la CAF cherche à lui nuire travers des investigations pour matchs truqués.

Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (à gauche) à côté de Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football en décembre 2022 lors du Mondial au Qatar.
Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (à gauche) à côté de Patrice Motsepe, président de la Confédération africaine de football en décembre 2022 lors du Mondial au Qatar. Getty Images - Sebastian Frej/MB Media
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Alors qu'une enquête a été ouverte contre lui pour des soupçons de matchs truqués et qu'il a été entendu par la CAF le 17 avril dernier, Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), se défend toujours de manière véhémente par le biais de ses avocats. L'un de ses conseils, Me Antoine Vey, parlait encore la semaine dernière d'enquête destinée à nuire à sa réputation « Nous pensons que cette enquête ne repose sur rien et qu’elle a été ouverte uniquement pour créer une publicité négative à l’égard de M. Eto’o », avait lâché l’avocat français.  Le clan de l'ancienne star des Lions Indomptables et du FC Barcelone avait même évoqué une plainte contre le secrétaire général de la CAF Veron Mosengo-Omba. Ce mercredi 24 avril, c'est le grand patron de l'instance qui lui répond.

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Invité de nos confrères de France 24, Patrice Motsepe estime que le statut de Samuel Eto'o n'est pas synonyme de passe-droit. « Il faut savoir faire la part des choses, estime le président de la CAF. D’un côté, Samuel Eto’o, de mon point de vue, sera toujours une icône du football dont nous avons été très fiers, et je continuerai d’être fier de ce qu’il a réussi sur le terrain. D’un autre, du point de vue de la Confédération africaine de football, nous devons enquêter sur chaque plainte, chaque accusation et chaque allégation. Personne n’est au-dessus de la loi. Quel que soit le sujet, la décision doit être dictée par, non seulement ce qui se passe dans l’audience, mais aussi par les règles de la CAF et de la FIFA. »

L’audio qui dérange

Depuis le mois de juillet dernier, Samuel Eto'o et les siens font face à de lourdes accusations après la diffusion de l'enregistrement d'une conversation téléphonique sur les réseaux sociaux. Dans cette dernière, on entend des voix similaires à celles de l'ancien Lion indomptable et l'actuel président du club camerounais de Victoria United, à l’époque en deuxième division, Valentine Nkwain. On y entend le premier assurer clairement au second son soutien indéfectible : « Opopo (surnom du club de Victoria) doit monter en première division. Ça, c’est notre objectif ». 

« Je suis fatigué. Tu m’as dit à Douala que tu vas m’envoyer les arbitres », se plaint pourtant le supposé Valentine Nkwain. « Je vais radier cet arbitre. Je vais convoquer le président des arbitres », lui rétorque son interlocuteur.

Il n’en fallait pas plus pour soupçonner Samuel Eto'o de corruption et pousser la CAF à ouvrir une enquête.

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