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Migrations internationales

Suite à un accord européen, les 49 migrants bloqués en mer arrivent à Malte

C'est la fin du calvaire pour 49 migrants qui errent en mer depuis plusieurs semaines. Ils ont en effet pu débarquer à La Valette après un accord trouvé au sein de l'Union européenne. Cet accord concerne également 249 autres migrants déjà présents à Malte, et qui seront accueillis dans une dizaine de pays, ou renvoyés vers leur pays d'origine.

Les migrants du Sea-Watch et du Sea-Eye sont arrivés à bord d'une vedette de la marine maltaise et sont montés dans des bus pour rejoindre un centre d'accueil, le 9 janvier 2019.
Les migrants du Sea-Watch et du Sea-Eye sont arrivés à bord d'une vedette de la marine maltaise et sont montés dans des bus pour rejoindre un centre d'accueil, le 9 janvier 2019. REUTERS/Darrin Zammit Lupi
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Alors que Malte refusait par principe de laisser accoster les navires humanitaires, ses garde-côtes avaient secouru fin décembre 249 migrants et les avaient ramenés à terre comme le droit maritime l'oblige. La Valette demandait donc logiquement à ce que l'accord concerne l'ensemble des migrants soit 298 personnes.

78 d'entre elles resteront à Malte, plus petit pays de l'Union. Mais 44 Bangladais devraient être renvoyés dans leur pays, selon les déclarations du Premier ministre Joseph Muscat qui estime que ces personnes n'ont pas de raison de demander l'asile à Malte. Sachant qu'avant un renvoi, la procédure de demande d'asile doit être instruite conformément à la législation européenne.

220 personnes seront réparties entre l'Allemagne, la France, le Portugal, l'Irlande, la Roumanie, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Italie. Mais à Rome le sujet divise le gouvernement de coalition. Le Premier ministre M5S, Giuseppe Conte, a approuvé l'accord, déterminé à faire un geste humanitaire. Mais son vice-Premier ministre de la Ligue, Matteo Salvini, lui, refuse ce geste. « On ne m'a pas consulté, et qu'ils soient 8 ou 88, je n'autoriserai personne à entrer en Italie », a-t-il déclaré, au risque de déclencher une crise à la tête du pays.

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