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Royaume-Uni

Royaume-Uni: un congrès des conservateurs hanté par l'Europe

Le congrès du parti conservateur britannique débute ce dimanche 4 octobre à Manchester. Ce rassemblement traditionnel intervient alors que les Tories gouvernent désormais seuls le pays depuis leur victoire aux élections de mai 2015. Néanmoins, la formation du Premier ministre David Cameron se réunit sur fond de divisions quant à la conduite à tenir lors du référendum sur l’appartenance de la Grande-Bretagne à l’Union Européenne (UE).

Le Premier ministre britannique, David Cameron, est confronté à une fronde d’eurosceptiques déterminés à quitter l’UE.
Le Premier ministre britannique, David Cameron, est confronté à une fronde d’eurosceptiques déterminés à quitter l’UE. REUTERS/Matt Dunham/Pool
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Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix

Les conservateurs arrivent à Manchester revigorés par leur victoire inattendue au mois de mai 2015, qui a permis à David Cameron de reformer un gouvernement cette fois 100% conservateur. Les militants et l’appareil du parti se frottent aussi les mains depuis l’élection à la tête du parti travailliste de Jeremy Corbyn qu’ils estiment inéligible et qui divise le Labour.

Un avenir conservateur

Le thème-clé de ce congrès 2015 tient en trois mots : « Stabilité, sécurité et opportunité ». Avant des scrutins électoraux en Ecosse et au pays de Galles mais aussi l’élection du prochain maire de Londres en 2016, les conservateurs veulent convaincre les Britanniques que l’avenir du pays est plus sûr entre leurs mains. Néanmoins, Manchester est un bastion travailliste et l’atmosphère s’annonce houleuse à l’extérieur du centre de Congrès avec plusieurs manifestations anti-austérité prévues.

La fronde des eurosceptiques

Qui plus est un autre sujet risque de venir gâcher la fête : l’Europe. David Cameron tente désespérement de renégocier les termes de l’appartenance britannique à l’Union Européenne avant la tenue d’un référendum d’ici 2017. Mais ses efforts ont été anéantis par un été dominé par la crise des réfugiés et la situation au sein de la zone euro. Le Premier ministre est donc désormais confronté à une fronde d’eurosceptiques déterminés, eux, à quitter l’Union et qui menacent à présent de lui mettre des bâtons dans les roues jusqu’au référendum.

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