Judith Vanistendael, les deux vies de Pénélope

Le roman graphique Les deux vies de Pénélope de Judith Vanistendael vient de paraître aux éditions du Lombard. Portrait d’une femme, écartelée entre deux amours, son métier et sa famille.

Portrait de Judith Vanistendael. © DaphneTiteca-LeLombard

« J’ai une fille et je l’aime tellement que ça me fait mal ». Voilà ce que pense Pénélope quand elle regarde Hélène pendant son sommeil. Et pourtant, Pénélope va partir, ou plutôt repartir. Elle n’est que rarement à la maison, elle voit très peu sa fille, son compagnon, sa mère, sa sœur, car elle a choisi de se donner à son métier, à sa vocation de chirurgienne. Son terrain de prédilection : les zones de guerre et les camps de réfugiés, territoires dont on ne sort jamais totalement indemne, et qui continuent de vous hanter jour et nuit, même à plusieurs milliers de kilomètres. Un récit sensible, intimiste et émouvant, entre force et faiblesse, entre choix et déchirement.

Couverture du roman graphique de Judith Vanistendael "Les deux vies de Pénélope" édition Le Lombard ©LeLombard

Naitika Najikinga Nakinga « J’accepte, je protège, je me protège » en swahili. C’est le nom d’une bande dessinée congolaise pour sensibiliser sur les bienfaits de la lutte contre le virus Ebola. Cette BD a été conçue à Goma en RDC, avec l’appui du Club RFI de la ville. Elle décrit le déni d’une partie de la population face à cette maladie qui a fait plus de 2 000 morts dans trois provinces à l'est du pays. Reportage d'Alexis Bédu.