Jean-Pierre Gibrat: quand le trait met l'humain en lumière
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Quand on feuillette l'ArtBook «L'Hiver en été», quand on regarde les dessins et les crayonnés, les reproductions de planches ou de couvertures de bandes dessinées, les illustrations aussi, on a une impression assez incroyable : celle d’être soi-même dans le dessin, de faire partie de la scène que l’on a sous les yeux, ou d’en être le proche spectateur. Pourtant, les œuvres de Jean-Pierre Gibrat ont l’air de nous parler d’une autre époque, celle de la première moitié du XXe siècle qui l’intéresse tant, celle des deux guerres mondiales et de l’entre-deux guerres, dans laquelle il met en scène ses personnages avec une humanité si touchante qu’on voudrait être leur ami, ou leur amant. Est-ce pour cela que ces images nous parlent autant ? Est-ce l’élégance des traits, est-ce la douceur de la lumière, est-ce la précision des décors, est-ce les attitudes des personnages qui donnent cette étrange impression de partager les émotions qu’il nous livre par la magie de son trait et de ses couleurs ?Dans «L'Hiver en été», on retrouve les dessins de Jean-Pierre Gibrat, mais aussi ses mots, recueillis par la journaliste de France Inter Rebecca Manzoni, ArtBook publié aux éditions Daniel Maghen.
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