Sommet européen: vives tensions sur les questions économiques
Le sommet européen s’est achevé vendredi à Bruxelles. Après l’accord jugé « ambitieux » sur le climat jeudi, c’est l’économie qui était à l’ordre du jour hier. Objectif : la réduction des déficits. Et les discussions sur ce chapitre ont été plus difficiles. Les débats auront été marqués par la sortie du Premier ministre britannique, David Cameron, qui a refusé de payer une rallonge au budget de l’UE.
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Avec notre envoyé spécial à Bruxelles, Guillaume Naudin
Les investissements, la relance, c’est prévu, mais ce sera plus tard, et si possible à budget constant. Les 28 pays membres de la zone euro ont donc parlé hier de l’économie européenne qui est dans un état inquiétant avec une croissance nulle, une inflation qui s’en rapproche et un chômage en augmentation constante.
Pour tenter d’en sortir, le nouveau président de la nouvelle Commission, Jean-Claude Juncker, prépare un plan d’investissement de 300 millions d’euros, censé ouvrir la voie à la croissance de demain. Cela se fera avec des financements existants qu’il s’agit de redéployer dans des secteurs d’avenir. Pour le détail, il faudra attendre le conseil de fin d’année puisque la Commission doit déterminer quels investissements privilégier avec la Banque européenne d’investissement.
La lettre de Bruxelles à la France
D’ici là, l’attention sera accaparée par les discussions sur les budgets nationaux avec la publication dans la presse de la lettre envoyée à la France. On sait désormais que la Commission européenne a demandé à Paris pourquoi son budget ne se conformait pas à ses engagements. La réponse doit venir rapidement, a indiqué le président français François Hollande. On saura la semaine prochaine si elle aura été convaincante.
Nous espérons ne pas recevoir de lettre après. C'est l'objectif.
François Hollande
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