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ONU - Hong Kong

ONU: la Chine interrompt le discours d’une chanteuse sur la crise à Hong Kong

L’opposante hongkongaise Denise Ho a tenté de s’exprimer devant le Conseil des droits de l'homme de l’ONU, à Genève, lundi 8 juillet sur la crise à Hong Kong. Également chanteuse pop-rock et figure du mouvement prodémocratique 2014, elle a été interrompue à plusieurs reprises avant de demander l'organisation urgente d'une réunion.

La chanteuse et activiste prodémocratie hongkongaise Denise Ho lors d'une conférence de presse après sa prise de parole au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le 8 juillet 2019 à Genève.
La chanteuse et activiste prodémocratie hongkongaise Denise Ho lors d'une conférence de presse après sa prise de parole au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, le 8 juillet 2019 à Genève. FABRICE COFFRINI / AFP
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Assise à la tribune des intervenants dans la grande salle du Conseil des droits de l'homme de l’organisation des Nations unies (ONU) à Genève, Denise Ho a pris la parole d'un air déterminé, avant d’être rapidement interrompue.

« Le mois dernier, deux millions de personnes ont participé à une manifestation pacifique contre le projet de loi sur l'extradition qui ferait tomber l'ultime protection de Hong Kong face aux interférences du gouvernement chinois. La police a tiré des balles en caoutchouc et 152 grenades de gaz lacrymogènes contre les manifestants », a-t-elle commencé.

Face à la prise de parole, la Chine tente de l’interrompre, s’exprime en même temps, et le président de la séance à l’ONU lance : « Je donne la parole à la Chine ».

« Monsieur le président, je proteste, déclare le représentant chinois. Hong Kong appartient à la Chine, mais la personne qui vient de parler a mis la Chine et Hong Kong au même niveau d'autorité. Donc je proteste : cela remet en cause le principe d'unité de la Chine. »

Denise Ho sera interrompue deux fois, avant d’arriver à sa conclusion : « les Nations unies organiseront-elles une réunion d'urgence pour protéger le peuple de Hong Kong? Aux vues de ces abus, l'ONU retirera-t-elle la Chine de ce Conseil des droits de l'homme ? »

Selon l'opposante, 70 personnes ont été arrêtées depuis le début de la contestation, en juin. Après sa participation à la révolte des parapluies en 2014, les disques de cette chanteuse ne sont plus vendus en Chine et elle y est elle-même persona non grata.

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