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Nouvelle-Zélande

Nouvelle-Zélande: le sans-faute de la Première ministre Jacinda Ardern

Jacinda Ardern n’est au pouvoir que depuis 18 mois en Nouvelle-Zélande et elle doit gérer la tuerie de Christchurch : vendredi dernier, 50 musulmans ont été tués dans des mosquées. Et jusqu’ici la Première ministre, déjà très populaire dans son pays, semble faire un sans-faute.

Jacinda Ardern, Première ministre de la Nouvelle-Zélande, à la télévision quelques heures après l'attaque du 15 mars 2019.
Jacinda Ardern, Première ministre de la Nouvelle-Zélande, à la télévision quelques heures après l'attaque du 15 mars 2019. Reuters
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Les images ont du sens, et Jacinda Ardern le sait : le jour même du massacre, elle a revêtu un voile en signe de solidarité et s’est rendue à Christchurch à la rencontre des survivants et des familles de victimes. Même chose le lendemain dans la capitale Wellington avec la communauté musulmane. De fait la popularité de la Première ministre, qui ne se dément pas depuis qu’elle est au pouvoir, est en partie due à cette impression de sincérité, d’empathie et de proximité qu’elle dégage.

Mais Jacinda Ardern ne s’en est pas tenue aux démonstrations de solidarité. Quelques heures à peine après Christchurch, elle a fait une déclaration politique forte : la loi sur la possession d’armes en Nouvelle-Zélande va changer. Une déclaration qui a pris de court son partenaire de coalition, qui s’y oppose depuis un an et demi.

Hors Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern était surtout connue pour avoir été une des rares Premières ministres à accoucher pendant son mandat, un bébé qu'elle avait ensuite amené à l'Assemblée générale de l'ONU, devenant un symbole pour les femmes qui travaillent. Aujourd’hui, elle en remontre aux dirigeants du monde entier par sa capacité à gérer avec rapidité et sens politique une crise majeure.

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