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France

France: Wauquiez dénonce la publication de ses propos et plaide l'humour

Laurent Wauquiez s’indigne et menace ce samedi 17 février de poursuivre en justice l’émission Quotidien après la diffusion d’un enregistrement pris à son insu de propos tenus deux jours auparavant face à des étudiants de Lyon. On y entend le chef du parti Les Républicains – sans filtre – dézinguer à tout va. Sarkozy, Macron, Darmanin, Laurent Wauquiez s’y attaque à l’actuel gouvernement, mais surtout à sa propre famille politique.

Le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, ici le 11 décembre 2017 sur le plateau de TF1, à Paris (photo d'illustration).
Le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, ici le 11 décembre 2017 sur le plateau de TF1, à Paris (photo d'illustration). Lionel BONAVENTURE / AFP
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Après la diffusion de propos tenus devant des étudiants lyonnais, Laurent Wauquiez adopte une posture indignée. Le président des Républicains accuse l’enregistrement de son discours d’avoir été réalisé « de façon illégale, avec des méthodes peu déontologiques qui ouvrent la voie à des suites judiciaires ».

L’affaire tombe en tout cas au plus mal pour un Laurent Wauquiez qui voulait changer son image d’homme politique cassant et diviseur. Car, s’il accuse Emmanuel Macron d’avoir participé à une « cellule de démolition » du candidat François Fillon lors de la dernière présidentielle, c’est surtout son propre camp politique qu’il égratigne. S’en prenant au ministre des Comptes publics Gerald Darmanin, visé par une plainte pour viol, depuis classé sans suite, Laurent Wauquiez lâche : « En ayant eu une séance de débats autour de la table avec un certain nombre de responsables de ma famille politique, en les regardant dans les yeux je me demandais : "Y en a combien qui disent pourvu que ça m’arrive pas" ».

Avant de décrire un Nicolas Sarkozy paranoïaque à l’époque où il était à l’Elysée, qui « en était parvenu au point où il contrôlait les téléphones portables de ceux qui rentraient en Conseil des ministres. Il les mettait sur écoute pour pomper tous les mails, tous les textos et vérifier ce que chacun de ses ministres disait ». Une déclaration que Laurent Wauquiez a depuis tenu à démentir et pour laquelle il s’est excusé auprès de l’ancien chef de l’Etat.

Deux mois après son élection, ces « propos tenus dans le cadre privé d'un enseignement, au cours d'une discussion libre avec des étudiants, parfois sur le ton de l'humour », comme Laurent Wauquiez les a décrits ce samedi, pourraient laisser des traces au sein d’une droite française déjà fracturée.

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