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FRANCE

Benoit Hamon lance son mouvement sans quitter le PS

Benoit Hamon lance son propre mouvement politique ce samedi sur la pelouse de Reuilly à Paris. « Le mouvement du 1er juillet » a pour ambition de « refaire la gauche » française, en lambeaux après le raz-de-marée Macron. Sèchement battu lors de la présidentielle puis lors des législatives, Benoit Hamon s'éloigne du Parti socialiste, sans rompre avec lui.

Benoit Hamon en mars 2017 à Paris lors de la campagne pour la présidentielle.
Benoit Hamon en mars 2017 à Paris lors de la campagne pour la présidentielle. REUTERS/Gonzalo Fuentes
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Pour Benoit Hamon, les erreurs du quinquennat Hollande et les trahisons venues de son camp sont pour beaucoup dans sa déroute à la présidentielle. Malgré son piètre score (6,3%), il s'estime bien placé pour « reprendre le flambeau de l'héritage socialiste ».

Son mouvement se veut « citoyen, populaire et décentralisée », basé sur un site internet collaboratif et des comités locaux. Pas un parti donc mais une structure ressemble fort à celles d'En Marche et de la France Insoumise : Benoit Hamon joue justement des coudes pour se faire une place entre un Emmanuel Macron jugé trop libéral et un Jean-Luc Mélenchon qualifié de trop radical.

Benoit Hamon et ses soutiens vont-ils larguer les amarres avec leur port d'attache socialiste ? Pas d'actualité mais pas exclu : « chacun fera ses propres choix par rapport au parti socialiste. On ne demandera à personne d'en partir, à personne d'y rester », assure le député européen Guillaume Balas, la cheville-ouvrière du mouvement. « Sans doute les appareils, nouveaux et anciens, résisteront-ils un peu. Mais sans les mépriser, nous devons les bousculer, les dépasser, les submerger », déclare Benoit Hamon, dans une interview à Mediapart.

« Etats généraux de toute la gauche »

Son initiative agace celles et ceux qui veulent de reconstruire le parti socialiste de l'intérieur. « Pour nous, c'est le temps du travail sur les idées, pas le temps de l'incarnation, grince le conseiller régional PS François Kalfon. Il faudra concevoir le temps du rassemblement », prévient celui qui vient de lancer l'appel, « Inventons la gauche nouvelle ».

Mais Benoit Hamon prend déjà de court le PS en annonçant le lancement à la rentrée « d’états généraux de toute la gauche » alors que son parti prépare un congrès pour le printemps 2018.

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