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France

En meeting à Rennes, Jean-Luc Mélenchon tape sur ses adversaires

En meeting à Rennes ce dimanche 26 mars, Jean-Luc Mélenchon a affiché sa sérénité, alors que trois sondages le placent désormais à la quatrième place. Pour le candidat de la France insoumise, tous les espoirs sont permis.

Jean-Luc Mélenchon a sévèrement tancé ses adversaires à la présidentielle, ce dimanche 26 mars à Rennes.
Jean-Luc Mélenchon a sévèrement tancé ses adversaires à la présidentielle, ce dimanche 26 mars à Rennes. REUTERS/Stephane Mahe
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Avec notre envoyée spéciale à Rennes,  Anissa El Jabri

Comme un vent d’optimisme. A la vue de l’affluence à son meeting, Jean-Luc Mélenchon a à peine réprimé un sourire. En pleine forme, le candidat de la France insoumise a donné dans son registre favori, en évoquant ses adversaires dans le langage fleuri qu’il affectionne tant.

« Brutes », « crétins », « têtes d’œufs », tout le monde en a pris pour son grade. Et surtout le candidat de la droite. « L’aboyeur de service, monsieur Fillon, qui dit : "Euh… C’est nous qui travaillons le pays, euh… de tous les pays…" Il ne se rappelait plus de quoi d’ailleurs. Mais bon, il avait lu sur sa fiche. Mais c’est incroyable ! Depuis quand on compte le nombre d’heures travaillées par salarié comme un indice de prospérité de l’économie. C’est de la folie ! », s’est-il emporté. Le candidat de la droite et du centre est désormais son adversaire numéro 1. Jean-Luc Mélenchon rêve de le doubler.

Il a cependant réservé son attaque la plus sévère à Benoît Hamon, jamais nommé, mais mis dans le même sac que Marine Le Pen pour ses déplacements hors du territoire. Le candidat socialiste doit en effet rencontrer Angela Merkel et Martin Schulz mardi à Berlin. « Pour qu’il y ait du respect, il faut de la distance. Pas question de laisser croire qu’on a gardé les cochons ensemble. Aller voir madame Merkel est une erreur. C’est une erreur de se mettre en position d’infériorité quand le passif est déjà tellement grand. Il n’y a pas d’amis dans la relation politique internationale, ça n’existe pas », l’a sermonné Jean-Luc Mélenchon.

Et pas d’amis non plus dans une campagne présidentielle. Le pacte de non-agression entre les deux candidats semble désormais avoir du plomb dans l’aile.

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