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Syrie

Pourparlers d'Astana: les rebelles syriens repartiront au combat en cas d'échec

Les pourparlers ont commencé ce 23 janvier 2017 à Astana, un rendez-vous qui illustre le rôle de premier plan que joue depuis des mois la Russie dans le conflit syrien. Diplomates russes et turcs sont donc réunis avec des émissaires du président Bachar el-Assad et les rebelles syriens, qui ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils continueraient le combat si les négociations échouaient.

Les pourparlers de paix sur la Syrie parrainés par la Russie, la Turquie et l'Iran à Astana au Kazakhstan, le 23 janvier 2017.
Les pourparlers de paix sur la Syrie parrainés par la Russie, la Turquie et l'Iran à Astana au Kazakhstan, le 23 janvier 2017. REUTERS/Mukhtar Kholdorbekov
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Avec notre envoyée spéciale au Khazakstan, Muriel Pomponne

Toutes les délégations sont réunies dans le même grand hôtel ultra moderne d’Astana, dans lequel on ne peut entrer qu’en montrant patte blanche. Avec cette conférence, la capitale kazakhe connaît une agitation inhabituelle, surtout en cette saison, quand la deuxième capitale la plus froide du monde est battue par les vents et les bourrasques de neige.

Avec une heure de retard, la cérémonie d’ouverture des pourparlers d’Astana retransmis à la télévision, a réuni dans la même grande salle les représentants des autorités syriennes et les représentants des combattants rebelles. Enfin, « presque tous » car certains ont refusé de figurer sur la même photo que les dirigeants de Damas. Ils ont écouté le message d’accueil que leur a transmis le président kazakh Nazerbaiev et les discussions ont commencé à huis clos.

A (RE)LIRE : Pourparlers d’Astana, le point sur les combats en Syrie

D’après certaines sources, rebelles et représentants de Damas ne seraient plus autour de la même table. Sont-ils dans des pièces séparées ? En tout cas, on aurait à nouveau à faire à des discussions indirectes, avec la médiation des pays qui parrainent la rencontre. Sur la forme, on n'en serait donc guère plus loin qu’à Genève.

Sur le fond des pourparlers, il s’agirait surtout de discussions sur le cessez-le-feu et sur certains aspects humanitaires. Même avec un ordre du jour réduit, cela ressemble à un tour de force à réaliser dans les 24 heures imparties par les Russes.

 

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